Zwingli, de deux mois plus jeune que Luther, reste l’un des acteurs insuffisamment connus de la Réformation, en particulier dans le monde francophone. Ses écrits y sont généralement peu cités, souvent faute d’y avoir été suffisamment traduits et ...

Friedrich Schleiermacher a renouvelé la théologie protestante au XIXe siècle. Cela valait donc la peine de traduire son travail afin de le rendre disponible pour les lecteurs francophones. Bernard Reymond nous en trace les grandes lignes.

  Entre ceux qui veulent en étendre la portée et ceux qui cherchent à la restreindre, la notion de laïcité ne cesse d’être en débat. De même à propos de la notion de religion : est-elle une affaire publique, voire ...

  «Dieu au-delà de Dieu » : cette expression entend signaler ou rappeler que Dieu n’est pas enserré dans le terme qui le désigne. « Dieu » n’est qu’un mot pour essayer de dire Dieu, comme à la limite de ...

En interrogeant le rapport des différentes religions à la « Révélation », Bernard Reymond nous invite à penser le dialogue inter-religieux et la force de notre propre foi.

Si le protestantisme s’est – entre autres – fondé sur le principe de retour aux écritures bibliques et d’exclusivité de leur autorité (Sola Scriptura), ce dernier principe ne porterait-il pas cependant en lui le possible péril d’une nouvelle idolâtrie ?

Au mois de mai, le synode national de l’EPUdF va se pencher sur l’adoption d’une déclaration de foi, après les projets étudiés dans les paroisses et les synodes régionaux. Bernard Reymond rappelle l’évolution des confessions de foi dans l’Église réformée, en particulier en Suisse, et les réticences des libéraux sur ces confessions.

L’expression « manières de croire », au pluriel, réjouit Bernard Reymond. On ne peut nier la foi des adeptes des autres religions qui nous entourent. D’ailleurs le protestantisme ne puise-t-il pas sa richesse dans ce pluriel ? Belle introduction au libéralisme !

Se dire athée n’est pas vraiment difficile. Mais ceux qui le proclament le sont-ils vraiment ?

Prédicateur exceptionnel, Élie Lauriol était aussi un grand libéral, et fervent défenseur du christianisme social. On rapporte de lui cette formule : « Le christianisme social, c’est le christianisme tout court ; tout court, mais pas trop court. »