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On fait dans nos cultes un usage excessif et ambigu du mot « Seigneur » dont on ne sait plus d’ailleurs s’il désigne Dieu ou Jésus, comme s’il n’y avait pas lieu de les distinguer. Les auteurs des évangiles nomment bel et bien Jésus Seigneur. Mais quand Jésus parle de Dieu ou s’adresse à lui, c’est le titre de Père qu’il utilise et c’est à « Notre Père » et non à lui qu’il nous invite à adresser nos prières. À cet égard, la clarté du vocabulaire n’est-elle pas un service à rendre à notre société en manque de repères théologiques et liturgiques ?

  Quel conte ont construit Matthieu et Luc, pour décrire comment on peut être coincé sans recours ? Ils ont raconté que Marie et Joseph avaient été éloignés de leurs familles, de leur parenté, de leurs amis, de leur lieu ...

L’Ecclésiaste le dit : « Va, mange ton pain avec joie, et bois ton vin le coeur content […] Jouis de la vie, la femme que tu aimes ». Le riche insensé semble bien avoir oublié cette invitation quand il remet à demain ce qui réjouit aujourd’hui. L’auteur nous propose ici une lecture de cette parabole qui nous invite à ne pas oublier de vivre.

    Dans la louange et pour la bénédiction, Que le Seigneur soit avec nous, Sur le bord de la mer ou à l’ombre des arbres, Dans les bruits de la ville et le silence sur la montagne, Dans la ...

Joan Charras-Sancho partage ici avec nous les échanges culturels et théologiques, en lien avec le « mariage pour tous » et les nouvelles formes de conjugalité, qu’elle a pu avoir lors de ses séjours et rencontres en Afrique.

La confession du péché ne relève pas de la morale. Abigaïl Bassac éclaircit ce moment du culte : elle y voit un moment de réflexion personnelle et de relation à Dieu. L’homme pris entre la foi et le doute peut comprendre qu’il doit abandonner ses constructions personnelles pour accepter le projet que Dieu met devant lui, la vie.

Le combat de Jacob contre un personnage indéterminé (homme, ange, Dieu lui-même ?) est un récit impressionnant de la Genèse. C’est un texte mystérieux, qui demande à être interprété. Henri Persoz nous fournit quelques pistes de réflexion.

Un article paru dans le journal suisse « Le Temps » le 23 juin 2015 (http://www.letemps.ch/suisse/2015/06/19/inexorable-declineglise- protestante) méritait l’attention toute particulière des « libéraux » pour son diagnostic remarquable et sa thérapeutique détestable. Mais Jacques Guin nous exhorte aussi à la pédagogie.

Les récentes discussions dans l’Église protestante unie sur la bénédiction ont été l’occasion de réfléchir à l’accueil des couples homosexuels dans l’Église.Un groupe gay protestant appartenant à l’association David et Jonathan existe depuis plusieurs années et milite pour l’ouverture du protestantisme.