De nouveau le désert aride,
les pierres où je trébuche,
les cailloux qui me blessent.
De nouveau la marche incertaine
au pays rocailleux de la mort.
Pourtant tout a changé
comme une paix profonde qui remplit l’espace.
La mort de chaque jour et du bout de mes jours
n’est plus comme un chaos d’ombre vaine,
mais comme le rivage d’une mer apaisante
.
Une eau paisible et claire coule
dans la sécheresse amère du désert
.
La mer roule le temps de sa voix large et calme,
roule sans fin les flots de la mort sereine.
Au-delà du malheur des sables du désert
monte le long chant grave des vagues consolantes,
et les remous, les rires d’écume
de la joie qui se lève
au-delà de tout ce qui passe,
la joie de l’amour infini qui me garde au-delà de tout,
au rivage de la mort qui s’apaise.
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