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Culte au Lazaret – JEL 23

Culte donné au Lazaret le dimanche 22 octobre lors des Journées Evangiles et liberté 2023, présidé par Anne HEIMERDINGER, pasteure de l’EPUdF (Costières et Vidourle)

 

chants : Après la louange le 151 1-3 Je louerai l’Eternel .
Pour la liturgie : Accueil 222 1 Avec Toi Seigneur tous ensemble ; repentance 222 2 ; grâce 222,6
Avant les lectures : 181 Cherchez d’abord les deux strophes puis une fois le refrain
Après la prédication : 319 1, 3, 5 et 6 Au dernier jour
Final : 266 Rendons gloire à Dieu notre Père
***

Chers amis,
Soyez accueillis dans la communion que Dieu nous demande de vivre : qui nous offre des visages dans lesquels découvrir le reflet du créateur qui nous recueille de tous nos éparpillements d’aujourd’hui ;qui nous ouvre à un lieu où nous poser pour entendre résonner le bruit léger de la source. Amen
*Répons : 222 1 Avec Toi Seigneur tous ensembles,

*lOUANGE
Psaume 117, 1-2
01  Louez le Seigneur, tous les peuples ; fêtez-le, tous les pays !
02  Son amour envers nous s’est montré le plus fort ; éternelle est la fidélité du Seigneur !
Alors oui,
Gloire à toi Seigneur, toi qui fais naître le jour,
et donnes à chaque chose sa saveur.
Gloire à toi, qui nous appelles à vivre, qui nous fais exister, qui toujours et sans cesse nous redis ta confiance, qui inlassablement nous appelle !
Gloire à toi, pour les signes de ta Présence parmi nous, pour le pain partagé, pour l’amitié possible entre nous, pour la paix donnée lorsqu’enfin elle est accueillie, pour l’amour manifesté.
Gloire à toi, qui nous permets d’espérer
des    même au milieu de la nuit, des bruits de guerre, de massacres, actes violents qui nous invites à oser dire que la vie est plus forte que la mort,
et que malgré la noirceur de la nuit du monde, ta lumière jaillit
dans nos
vies, et se donne à partager, amen

*Chant : Je louerai l’Eternel

*Repentance : l’amour de Dieu nous invite à faire clair en nous-même, je vous invite à prier
Seigneur tu me connais bien !
Toujours à courir après l’extraordinaire, toujours à rêver de réussite, d’approbation , toujours à attendre de parcourir un chemin large, peu caillouteux, oui c’est bien moi Seigneur !
Je cherche la perle rare, la perle fine près de laquelle tout deviendrait pâle, sans intérêt ; pour laquelle je serais prêt à tout donner !
Mais où est-elle cette  perle fine qui ferait brûler mon  amour, mon enthousiasme, mon courage et mon engagement, celle qui m’entraînerait sur les chemins de l’Evangile, qui mettrait en mouvement ma solidarité ?
Alors à force de courir après le trésor, j’ai bien peur de passer à côté de la   dite   perle fine…  N’est-elle pas à découvrir  parmi les perles quotidiennes de mon champ ordinaire ?
Tu le sais, ce n’est pas tant de tout donner pour la perle rare qui est difficile Seigneur, c’est bien de la découvrir chez moi ! Viens corriger mon regard, amen

*Répons 222 2
*Grâce
Un maître demande un jour à ses disciples en quoi consiste la véritable crainte de Dieu.
Ils répondent : et bien à aimer Dieu. Le maître secoue la tête : ce n’est pas au sens qu’on donne habituellement à l’expression “ aimer Dieu”. Car celui qui dit : j’aime Dieu se trouve encore sous la contrainte.
Et si vous disiez plutôt : je crois fermement que Dieu m’aime ! Elle est là la véritable crainte de Dieu. Amen
*Répons 222 6
*Volonté à travers les paroles du Fils
Heureux ceux qui se savent pauvres en eux-mêmes, non seulement ils sont invités mais le royaume des cieux est à eux !
Heureux ceux qui éprouvent de la tristesse, parce qu’à le chercher, Dieu les consolera !
Heureux les doux car ils recevront la terre que Dieu promet !
Heureux ceux qui désirent vivre à la lumière de ce que Dieu demande, Il le leur accordera pleinement !
Heureux ceux qui se soucient des autres, car Dieu prendra soin d’eux !a
Heureux ceux qui ont le cœur pur, au banquet ils voient le roi ! Heureux ceux qui militent pour la paix autour d’eux, car Dieu les appelle ses fils !
Heureux    ceux qui    sont  questionnés,      menacés,  jusqu’à      être persécutés parce qu’ils agissent comme Dieu le demande, avec équité, et fraternité, le royaume de Dieu leur appartient !

*Chant : Cherchez d’abord

Prière d’illumination
Seigneur,
Ta Parole est plus grande que nous, plus profonde que nous.
C’est en elle que nous nous élevons. C’est par elle que nous apprenons l’humilité. Elle est refuge pour l’exilé et exil pour le suffisant.
Comment ferais-je sans elle pour prier ? Comment ferais-je pour pleurer ? Pour espérer ? Pour me laisser gagner à elle ?
Quand je suis en danger, elle m’enveloppe ; elle vient habiter mes rêves, mes aspirations à vivre heureux et cohérent. Que ta Parole s’invite en nous, dans cet espace que nous ouvrons, disponible aux assoiffés. Afin de recevoir d’elle ce que la vie a de plus beau et de plus généreux : cet élan qui porte vers Toi, Amen
« Ô Seigneur Jésus-Christ, ouvre les yeux de mon cœur, afin que je puisse entendre Ta parole et
comprendre et faire Ta volonté, car je suis un étranger sur la terre. Ne me cache pas Tes commandements,
mais ouvre mes yeux, pour que je puisse percevoir les merveilles de Ta loi. Dis-moi les choses cachées et
secrètes de Ta sagesse. En Toi je mets mon espoir, ô mon Dieu, pour que Tu éclaires mon esprit et ma
compréhension avec la lumière de Ta connaissance, non seulement pour chérir ces choses qui sont écrites, mais pour les accomplir ; amen

*Lecture/Prédication

Lectures Marc 1:14-16
Premiers disciples de Jésus
14 Après que Jean eut été arrêté, Jésus alla en Galilée. Il proclamait la bonne nouvelle [du royaume] de Dieu 15 et disait: «Le moment est arrivé et le royaume de Dieu est proche. Changez d’attitude et croyez à la bonne nouvelle!»
**
Matthieu 22:1-14
22 Jésus, prenant la parole, leur parla de nouveau en parabole, et il dit:
2 Le royaume des cieux est semblable à un roi qui fit des noces pour son fils.
3 Il envoya ses serviteurs appeler ceux qui étaient invités aux noces; mais ils ne voulurent pas venir.
4 Il envoya encore d’autres serviteurs, en disant: Dites aux conviés: Voici, j’ai préparé mon festin; mes boeufs et mes bêtes grasses sont tués, tout est prêt, venez aux noces.
5 Mais, sans s’inquiéter de l’invitation, ils s’en allèrent, celui-ci à son champ, celui-là à son trafic;
6 et les autres se saisirent des serviteurs, les outragèrent et les tuèrent.
7 Le roi fut irrité; il envoya ses troupes, fit périr ces meurtriers, et brûla leur ville.
8 Alors il dit à ses serviteurs: Les noces sont prêtes; mais les conviés n’en étaient pas dignes.
9 Allez donc dans les carrefours, et appelez aux noces tous ceux que vous trouverez.
10 Ces serviteurs allèrent dans les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, méchants et bons, et la salle des noces fut pleine de convives.
11 Le roi entra pour voir ceux qui étaient à table, et il aperçut là un homme qui n’avait pas revêtu un habit de noces.
12 Il lui dit: Mon ami, comment es-tu entré ici sans avoir un habit de noces? Cet homme eut la bouche fermée.
13 Alors le roi dit aux serviteurs: Liez-lui les pieds et les mains, et jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents.
14 Car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus.

Prédication

Chers soeurs et frères en Christ,
Antonio Gramsci, fondateur du Parti Communiste italien a écrit dans ses Cahiers de prisons en 1883 : “Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres”.
Petit, presque inaperçu, pourtant si précieux bien que toujours à chercher, à faire grandir, à partager, à défendre,… Le royaume de Dieu… Tel un graal, une quête, une utopie, un désir, une attente…. m’interroge. Parce qu’il se confronte au réel, et à commencer par le mien.
Comment l’idée de ce royaume vient-il percuter ma forteresse de représentations, de fantasmes, de replis, de doute aussi ? Comment se frotte-t-il à ma surdité, à mon désintérêt, à mon ignorance ou simplement mon rejet ? Ce royaume, reste-t-il une préoccupation quelque part, dans un engagement que j’aurais pris ?
A quel moment la proposition de ce royaume devient-elle désirable, dans l’ordre du possible à habiter, à explorer avec d’autres ? Il a bien été annoncé ce royaume , prêché, raconté sous forme d’enseignement, illustré sous forme de paraboles, vécu même dans ses principes par un homme qui l’a payé au prix fort de sa vie jusqu’à s’insinuer dans nos consciences, dans nos discours d’église. Son annonce résonne bien comme une réponse à un besoin, pourtant comme un appel d’air, l’espérance d’une justice, d’un rachat d’une humanité un peu bousculée désorientée, il faut bien le dire De manière personnelle, son annonce projette mon regard dans ce qui peut soudain s’inviter comme une surprise, une rencontre, une invitation à recommencer, à faire germer ; il épure mes supplications, il vient détromper mon dieu imaginaire, sanglant, vengeur…
Mais, quelle est la part de moi aujourd’hui acquise à ce royaume et la part qui lui échappe ? Quel est mon vieux monde qui lui résiste, et la zone de clair-obscur qui le défie ? Pour maîtriser le monstre qui m’habite, voilà, je m’affole, je m’excite, je retourne à la Parole, je cadre, je me discipline. Je me masque pour l’oublier ce monstre, pour prendre à témoin le Père, le roi de la parabole de mes difficultés, pour mieux museler le monstre tapis dans mon clair-obscur et je garde ma robe d’habitude, des pensées, de tradition pour mieux passer incognito.
Mais au milieu des convives, des invités, des témoins, je ne me trompe même pas moi-même, je passe juste en mode furtif.
Après tout, je suis invitée comme convive par le roi, au milieu de tant d’autres et même si ces autres me posent question… Oui je suis au bénéfice de cette bonne intention du roi, et flatté, je m’en félicite. Je suis entrée… Avec ce que je suis, mon manteau clair-obscur. Je suis donc bien dans une attente, un désir. Pas de problème, mais comme le roi est grâcieux ! Tiens, il m’a repérée, il s’approche… Et…
Qu’ai-je à dire, qu’est-ce que je lui présente ? Que manque t-il ? A mon monde, au monde, aujourd’hui . à tous les croyants qui s’adressent à Lui, plus précisément quand la menace pèse, quand le désir de vengeance a besoin d’être assouvi ?
Et que reste t-il de l’élan de cet homme Jésus voué au projet de Celui qu’il nommait notre Père à tous, voué à l’amour donc, au bien, à l’accueil, à l’écoute, au respect, à la guérison, à la délivrance de ses semblables ?
Ce Père qui se manifeste donc à travers l’humain, pour l’humain, ce Père qui n’a de cesse de l’appeler, de l’inviter au dialogue. Le Père a bien une place pour tous, un horizon de vie pleine, épanouie au milieu des autres et le Fils nous offre de dialoguer avec ce Père qui parle, de nous présenter sans nos manteaux identitaires, nos robes de justification afin d’être acquis à son royaume, comme des enfants sont acquis à la tendresse d’un adulte aimant.
Dans ce temps de clair-obscur que nous habitons tous à des degrés divers, je ne distingue pas toujours très bien ce qui est tapi dans le flou en moi, ce qui est caché et qui n’aime la lumière. Comment donc repérer ce qui m’habite en profondeur si le Roi ne vient pas m’en parler parce que Lui n’est pas dupe… Alors, oui c’est vrai il y a l’idée d’une lutte en nous, contre les monstres dominateurs, effrayants, qui tuent, détruisent et éteignent l’écho de l’appel, l’invitation à la noce, enterrent plus profondément encore la perle, et menacent de parasiter la minuscule graine de moutarde. L’appel est si fragile devant la colère, la hargne humaine, les chocs existentiels et si peu reconnu par l’immense majorité de croyants accrochés à des idées, des discours, des principes, des traditions.
Jésus a pourtant introduit dans notre histoire un essentiel et nécessaire renversement des valeurs. La grandeur du royaume passe par nous, oui, mais dans SA ligne : la ligne d’un accueil inconditionnel, d’une écoute fraternelle, l’horizon d’une ligne de générosité, de fraternité, dans le don de soi, par amour.
Alors puisque tout le monde est d’accord sur le diagnostic posé que nous vivons d’un temps partagé violent, intolérant, vengeur, écrasant les minorités, ignorant les plus pauvres,les exclus des excès de nos privilèges, de nos richesses, de nos capacités d’aide, et d’attention, le fameux royaume ne fera pas l’économie du questionnement de chacun, du déshabillage en règle de tous nos manteaux, et de nos robes de justification devant tant d’injustices et de silences coupables. Le fameux royaume m’engage, nous engage et dérange nos tranquillité” qui souhaitent profiter de la quiétude du royaume et de la grâce “monnayable”. Une grâce à bon marché selon notre propre compréhension ; vous savez ? Celle qui nous évite de faire face à nos peurs, celle qui nous évite de nous confronter aux discours qui les nourrissent, décidant du bien et du mal, de tous ceux à bénir et de ceux à maudire et ou à en exclure. Vous connaissez les replis identitaires, les replis sur soi, sur un passé glorieux légendaire mais en tout cas révolu, non ?
C’est vrai, Il est bien ici question d’une conversion, même si le terme est connoté aujourd’hui. Une conversion qui coûte parce qu’il est question d’accepter et de recevoir une filiation et dont les deux principes sont exigeants : l’amour et la liberté. Le Royaume de Dieu ne m’effleure, ne prend germe en moi qu’à partir du moment où je réponds à l’appel du roi, où je me laisse gagner à son royaume, pas le mien. Il ne grandit qu’à partir du moment où je lâche ce qui me tient dans le clair-obscur derrière lequel se cachent mes arguments, ma protection, mes alibis. Le Royaume et le roi lui-même, ne sauraient être parjurés par nos calculs, nos aigreurs, nos choix sélectifs, notre incapacité à aimer. A qui appartiendrait alors son royaume ? Sa radicalité vient creuser en moi, un désir profond, celui de devenir une nouvelle créature libre et engagée.
Alors, avant d’aller vouloir renverser les monstres qui détruisent et obéissent à la loi du mal, au dehors, chez les autres, peut-être suis-je d’abord invitée à éradiquer mon monstre intérieur et pour ce faire, réentendre l’appel et la grâce que m’offrent le roi,. Je suis invité à oser lui répondre et donc à engager un dialogue avec Lui. Et si jamais, je me sens perdu, de puiser une grande inspiration dans le Christ pour que mon clair repousse obscur jusqu’à l’estomper. Je deviendrais alors ce petit lumignon témoin qu’au bout du tunnel, on peut rejoindre la lumière. « Je vous donne un commandement nouveau, c’est de vous aimer les uns les autres comme je vous ai aimés. » Il n’y a pas à ma connaissance d’autre ticket d’entrée dans le royaume, amen

*Confession de foi (Etienne)
Je crois en Dieu, notre Père,
créateur de toutes choses visibles et invisibles. L’Éternel règne, il est esprit, il est amour.
Je crois en Jésus-Christ son fils bien-aimé, notre Seigneur, Il est venu nous apporter la lumière et le salut, il est chemin, vérité et vie.
Je crois en l’Esprit Saint, qui est Dieu agissant dans son peuple et dans nos cœurs, nouis offrant, par grâce, le don de devenir ses enfants.
Je crois au Royaume de Dieu, à l’amour plus fort que la mort,
et à la vie éternelle.
[Louis Pernot]

*Chant 319 1, 3, 5 et 6 Au dernier jour

*Annonces/offrande

*Prière d’intercession :
O Dieu, nous voulons te bénir pour tout ce que tu nous donnes:
Pour la fraternité humaine en Christ,
Pour ta parole vivante qui interpelle appelle et invite, cette parole qui se fait lumière, nourriture et vie,
pour tout ce que ton amour nous donne, comme signe trace dans nos vies, nous te bénissons.
Pour cet être nouveau que tu fais naître en nous un peu plus chaque jour, nous te bénissons.
Et Parce que Ta bonté nous concerne tous, nous déposons devant Toi le souci d’un monde rendu fou et furieux, avide de vengeance, de territoires, de profits.
Nous te présentons le monde qui souffre, défiguré par ses rictus de haine et d’intolérance, le monde qui ne peut entendre ni n’a envie de prendre au sérieux ton appel, drapé de son manteau d’indifférence devant les petits, les minorités, les différents.
Nous te présentons qui nous sommes empêtrés par nos clairs-obscurs, nos tiédeurs, nos craintes, nos sentiments d’insécurité qui paralysent, tous ces bagages qui nous font oublier Ta Parole et Ta présence.
Vois, nous aimerions tant servir à quelque chose, à faire le bien, à être de ceux qui relaient ton invitation chez nous, dans nos rues, aux carrefours de nos rencontres pour dire à tous, que Tu aimes notre humanité et que tu enrages de la voir défigurée par le mal. Permets-nous de découvrir l’engagement juste que Tu attends de chacun d’entre nous, là où chacun vit, là où chacun partage.
Parce que tu nous invites, nous de simples convives à ton royaume, je crois bien que nous pouvons te confier ceux qui sont blessés par la vie, la méchanceté, ceux qui ont besoin d’un signe de ta part.
Ce matin, nous te confions la famille de Dominique Bernard, ses trois filles, sa femme, les enseignants blessés, et ceux qui sont secoués par la violence qui nous rattrape. Nous te confions tous ces jeunes témoins de la violence des paroles haineuses, des actes de leurs aînés,
Nous déposons devant toi le souci pour les enfants et les civils encore vivants qui ont été enlevés par le Hamas : et puis,la détresse des familles israéliennes qui ont perdu un des leurs,
Nous déposons devant Toi la souffrance de tous les innocents qui payent le prix fort de l’effusion de sang versé le 5 octobre, les enfants et familles palestiniennes qui perdent tout dans les représailles, dont la vie de beaucoup de leurs enfants.
Nous rejetons avec Toi l’élan fanatique des hommes qui se manifeste sur tous les terrains mînés de notre monde au M Orient, en Ukraine, en Afghanistan, au Congo, dans le Haut-Karabah ; cet élan de mort qui cherche à se venger, à vouloir s’accaparer les biens et les richesses, et qui pour se faire, extermine nos semblables et font l’oeuvre du mal.
Nous te confions les engagés les veilleurs, les militants,pour la vie qui sur ces terrains minés de mort luttent pour dénoncer les horreurs, soigner, accompagner, soutenir, nourrir, réconforter ceux qui perdent tout.
Et nous, Nous te présentons notre fragilité et notre impuissance devant notre monde qui se perd te demandant ton pardon ô Dieu.
Nos intentions de prière personnelles, nos voeux de paix, notre attente de ton royaume, nous les recueillons et te les adressons à travers la prière de Ton Fils, ensembles nous te disons
Notre Père qui es aux cieux…

Envoi – Bénédiction 
De nature et de grâce
Il est des hommes qui sont paisibles de nature. D’autres le sont par grâce.
Il est des hommes qui sont doux de nature. D’autres le sont par grâce.
Il est des hommes confiants de nature. D’autres le sont par grâce.
Il est des hommes au cœur simple et c’est par nature. D’autres le sont par grâce.
Il est des hommes patients de nature. D’autres le sont par grâce.
Mais
Il y a des hommes, il y a des femmes porteurs de lumière, et c’est toujours par grâce.
Il y a des hommes, il y a des femmes qui se remettent debout et ressuscitent, et c’est toujours par grâce.
Il y a des hommes, il y a des femmes qui sont comme un sourire de Dieu, adressé à ceux qu’ils croisent et c’est encore, et c’est toujours par grâce, par amour.
Soeur Myriam,

Bénédiction
Quand les pharisiens interrogèrent Jésus pour savoir quand viendrait le royaume de Dieu, Il leur répondit : « Le royaume de Dieu ne vient pas de manière à attirer l’attention ; et on ne dira pas : Voici, il est ici ; ou, voilà, il est là. Car voici, le royaume de Dieu est au milieu de vous » (Luc 17:20-21).
Que Dieu nous bénisse et nous garde, mettant en nous la certitude que nous sommes invités, aimés, considérés comme ses enfants. Ne craignons pas de nous dépouiller d’ un manteau personnel trop lourd pour revêtir sa grâce,et vivre réconciliés avec la vie. Amen

*Chant : Rendons gloire à Dieu notre Père

 

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À propos Nathalie Leroy-Mandart

Footwear designer pour Adidas (Allemagne). Membre d'Evangile et liberté, membre de son Comité Administratif.

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