L’auteur résume de façon claire, didactique et précise les différents courants actuels de pensée en éthique animale (spécisme, anti-spécisme, welfarisme, abolitionnisme, utilitarisme, etc.), ainsi que leurs implications concrètes dans la façon dont nous considérons les animaux et, enfin, les droits que nous leur accordons dans nos actions concrètes envers eux.
Si, pour l’auteur et les penseurs cités, l’existence d’une souffrance animale ne fait plus grand doute, la suffisance de ce critère pour faire de l’animal un « patient moral » fait débat. Commune aux animaux et aux hommes, la capacité de souffrir est-elle un critère suffisant de considération morale ?
L’auteur prend un soin particulier à clarifier les nombreuses querelles entre les tenants des différents courants décrits. À ceux qui font le reproche de vouloir traiter les animaux comme les hommes, l’auteur rappelle par exemple qu’il ne faut pas confondre égalité de considération et égalité de traitement : « Considérer également les intérêts du cochon et de l’homme, n’implique pas d’apprendre à lire au cochon mais de le laisser en compagnie d’autres cochons dans un endroit avec de l’espace et une nourriture suffisante. »
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