J’ai rêvé d’un monde
où l’on ne savait plus
ce que signifiait le mot oppression.
J’ai rêvé d’un monde
où l’on pouvait manger et chanter
sans que d’autres, ailleurs,
manquent de pain et vivent dans les larmes.
J’ai rêvé d’un monde
où le chant des oiseaux
avait remplacé le bruit des armes,
et la tendresse, la recherche de l’argent.
J’ai rêvé d’un monde
où plus personne ne cherchait à réussir sa vie
et où le poète n’avait plus peur
de proclamer très haut son chant le plus précieux.
J’ai rêvé d’un monde
qui ressemblait au Royaume de Dieu.
Ce rêve, c’est peut-être ma prière ;
que ce soit aussi notre combat.
Liturgie de l’Église Réformée de France.
Publié dans « La force de la prière »
in Prier (Hors-série no 81).
Textes rassemblés par l’ACAT.
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