Commentaire biblique

« Si vous ne vous repentez pas, vous périrez tous également. » Cette phrase terrible de Jésus pourrait bien inquiéter le plus enthousiaste des disciples. Mais Jésus fait suivre cette menace par une parabole que Stéphane Lavignotte interprète pour nous.

Qu’il est difficile de bien traduire ! En précisant le sens du verbe hébreu utilisé dans le premier verset de la Genèse, Pierre Wyss ouvre une compréhension élargie de la « création » des cieux et de la terre.

« L’esprit du Seigneur est sur moi parce qu’il m’a conféré l’onction pour annoncer la Bonne Nouvelle aux pauvres. Il m’a envoyé proclamer aux captifs la libération et aux aveugles le retour à la vue, renvoyer les opprimés en liberté,… »

Pourquoi le mot espérance ne se trouve pas dans les évangiles alors qu’on le trouve 30 fois dans la Bible hébraïque et 36 fois dans les lettres de Paul ?

L’utilisation de citations bibliques peut poser problème, plusieurs articles en ont déjà discuté dans nos colonnes. Michel Barlow montre ici que la tentation de Jésus au désert est un bon exemple de détournement des textes bibliques.

Ici, loin des mœurs protestantes, la foi se dit en termes de regard. Voir les autres en marche est déjà commencer à croire. Voir Jésus en marche au-delà de la croix, telle est la foi de Pâques qui ouvre l’horizon.

Deux femmes en détresse appellent simultanément Jésus à leur secours. Une femme exclue de la société, et la fille d’un riche notable. Jésus va-t-il devoir choisir ?

À la fin du discours sur la montagne, les images doubles s’enchaînent : deux portes, deux chemins, deux arbres, et tout à la fin du discours, deux maisons. il s’agit alors de reconnaître et de choisir entre deux, en particulier la porte large ou la porte étroite.

Voici Jésus incapable de convaincre les gens de son village, qui passent de l’étonnement au rejet. Pour nous, n’ayons pas peur de perdre nos repères en ouvrant nos vies à ce qui nous étonne.

Un même passage de la Bible peut conduire à différentes interprétations. Laurent Gagnebin nous propose trois façons de comprendre l’histoire de la « tempête apaisée ».