L’utilisation de citations bibliques peut poser problème, plusieurs articles en ont déjà discuté dans nos colonnes. Michel Barlow montre ici que la tentation de Jésus au désert est un bon exemple de détournement des textes bibliques.

Michel Thoorens, Prêtre et marin à l’époque de Vatican II, Karthala, 2015, 242 pages.

Depuis plus d’un an, la ligne éditoriale de notre revue a été reformulée. elle intègre notamment le mot « critiquer » qui se trouve déjà dans notre « charte » (que certains ont appelée notre confession de foi…) qui est inscrite dans chaque numéro (le plus souvent à l’avant-dernière page) : « La constante nécessité d’une critique réformatrice. » Par ailleurs, le libéralisme a toujours défendu l’idée d’une lecture historico-critique des textes bibliques et des dogmes. Cette ligne est poursuivie par la nouvelle équipe de direction. il est certain que le mot « critique » résonne dans le monde médiatique contemporain comme uniquement (et trop facilement) négatif. Voilà pourquoi nous avons voulu laisser à l’un de nos correspondants régionaux, Michel Barlow, le soin d’expliquer avec ses mots cette notion positive de la critique que nous voulons avoir.

 Une regrettable « coquille » d’imprimerie a défiguré le titre du bel article de Louis Pernot dans le numéro de juin-juillet d’Évangile et liberté. Nos lecteurs auront rectifié d’eux-mêmes : la Samaritaine n’était pas une imbécicle (sic), ni une imbécile, ...

Gabriel Ringlet, « Vous me coucherez nu sur la terre nue ». L’accompagnement spirituel jusqu’à l’euthanasie, Paris, Albin Michel, 2015, 256 pages.

Jean-Marie Muller, Libérer la France des armes nucléaires. La préméditation d’un crime contre l’humanité, Lyon, Chronique sociale, 2014, 204 pages

J’ai eu le privilège de rencontrer Madeleine Barot (1909-1995) dans les années 1980, alors qu’elle était vice-présidente de l’ACAT. Modeste et discrète, elle n’évoquait jamais son parcours de militante. Elle était pourtant un exemple vivant de ce christianisme que nous aimons et qui, au lieu de se gargariser de dogmes et de formules pieuses, se met efficacement au service de l’humain – et peu importe qu’on le qualifie de protestantisme libéral ou de christianisme social !

Françoise Chandernagor, Vie de Jude frère de Jésus, Paris, Albin Michel, 2015, 390 pages.

Léopold, quinze ans, s’approche timidement de son prof’ de français, pendant la récréation : — « ’Scusez, moi, m’sieur. Je voulais vous d’mander. L’autre jour, le pasteur… oui, euh… j’suis protestant (rire) : c’est ma religion, pas mon caractère… Enfin, ...

Gui Lauraire, On n’enterre pas la lumière, Paris, Temps présent, 2015, 308 pages