Gui Lauraire est prêtre. Il a passé plusieurs années au Pérou, parmi les populations indiennes. Le titre de son livre est du reste emprunté à un cantique du pays : « On ne peut enterrer la lumière […] On ne peut ensevelir la vie ». On ne peut bâillonner l’Évangile… notamment au sein de l’Église catholique : le cœur du livre est précisément un appel à la réformer. L’auteur dénonce sans concessions le légalisme, le ritualisme et l’autoritarisme du système catholique, et il appelle de ses vœux une « Église nazaréenne », plus fidèle à l’Évangile, libératrice et prophétique « chargée de préfigurer sur terre la communion totale des hommes avec Dieu ». Il appuie son plaidoyer sur un parcours à la fois historique et théologique depuis le Premier Testament et appelle de ses vœux une Église qui saurait « passer du pouvoir au service » et « écouter les cris de notre monde ». Une Église qui soit effectivement « le peuple des baptisés » où tous seraient responsables, selon ses charismes et ses fonctions. Quel chrétien ne ratifierait un tel projet ?
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