Carte blanche

Dire Dieu avec des mots est-il possible ? Le « Tout-Autre » peut-il être enfermé dans une définition ? Et s’il ne peut pas l’être, comment pouvons-nous l’aimer ?

Longtemps, les orateurs ont dû travailler leur voix pour qu’elle parvienne au fond des théâtres ou des temples. L’évolution de la technique permet aujourd’hui aux voix les plus fluettes de remplir d’immenses espaces sans effort. Mais ce n’est pas sans influence sur la communication évangélique...

« J’ai presque la même religion que certains musulmans (pas tous), mais une confession de foi très différente. J’ai la même confession de foi que l’ensemble des chrétiens, mais une religion très différente de beaucoup d’entre eux ». Que veulent dire ces affirmations ?

  Dans une lettre du 25 septembre 1903 à Hélène Bresslau, qu’il épousera en 1912, Albert Schweitzer écrit : « Je crois parce que j’agis. » On pense, à la première lecture de ces mots surprenants, qu’il y a là ...

Comment vivre les changements ? Plutôt que de les déplorer et de cultiver des regrets, apprenons à y voir une chance. Comme nous y invite Paul (Ph 3,13), sachons oublier ce qui est en arrière et tendre vers ce qui est en avant.

La séparation des Églises et de l’État a été effective en Suisse au milieu du XIXe siècle, 60 ans avant la France. Mais, il y a cinquante ans, l’Église « libre » a fusionné avec l’Église « nationale » qui avait conservé ses liens avec l’État.

  D’innombrables textes et cantiques d’auteurs chrétiens opposent la chair et l’esprit. Ils s’imaginent être ainsi fidèles aux injonctions du Nouveau Testament, plus particulièrement à celles de Paul dont les textes relèveraient d’un tel dualisme. Dans cette optique, l’être humain ...

Dans sa biographie d’Alexandre Vinet (1797-1847), Eugène Rambert a cité une lettre, étonnante à nos yeux, que Marc Vinet, le père du célèbre littérateur et théologien, écrivit à son fils en 1819, à la veille de sa consécration au ministère ...

Historiquement, Jésus reste pour nous une énigme. On en ignore presque tout. Est-ce vraiment grave ? L’histoire « sainte », justement suspecte aux yeux des historiens en raison de ses inexactitudes factuelles, en dit plus et apporte autre chose que les études historiques les plus rigoureuses.

Laurent Gagnebin s’interroge sur le christianisme et le salut. Il souligne ce qu’il convient encore de dire et surtout de ne plus dire à ce sujet.