Carte blanche

Le pasteur Wilfred Monod (1867-1943) est né il y a précisément 150 ans. C’est pour Laurent Gagnebin l’occasion de redire l’importance d’un christianisme social dont Monod fut un pionnier. N’est-ce pas là une manière de défendre cette « foi insoumise » chère à Raphaël Picon ?

Le protestantisme naît-il avec la Réforme, autour des années 1520, quand Rome condamne Luther et Zwingli ? Ce n’est pas du tout évident et on a proposé, avec de bonnes raisons, d’autres dates.

L’expression « manières de croire », au pluriel, réjouit Bernard Reymond. On ne peut nier la foi des adeptes des autres religions qui nous entourent. D’ailleurs le protestantisme ne puise-t-il pas sa richesse dans ce pluriel ? Belle introduction au libéralisme !

Les Églises protestantes célèbrent cette année le jubilé de la Réformation. Bien que ce soit peu important, on peut se demander pourquoi on la fait partir de 1517. Cet article apporte quelques éléments de réponse.

Le monde est-il « bon » ou « mauvais » ? Faut-il y vivre pleinement, ou s’en séparer ? Laurent Gagnebin montre, avec trois exemples, que l’art et la foi chrétienne peuvent donner une même réponse qui est « oui et non à la fois ».

Se dire athée n’est pas vraiment difficile. Mais ceux qui le proclament le sont-ils vraiment ?

Pour le philosophe Heidegger et le théologien Tillich, le judaïsme n’est pas le peuple juif ni l’État d’Israël, mais l’histoire d’un départ et d’une migration qu’Heidegger juge catastrophiques et Tillich bénéfiques.

Le début du protestantisme est traditionnellement daté du 31 octobre 1517. On peut penser à plusieurs événements pour marquer l’origine de la Réforme. Laurent Gagnebin souligne que deux d’entre eux, les plus importants, sont des gestes et non pas des paroles.

Bernard Reymond, ami de longue date de Laurent Gagnebin,a été interpellé par son dernier livre J’ai peur de la mort (éd. Van Dieren). La mort est-elle un ennemi ? Une vie sans fin serait-elle supportable ?

Dieu, dit l’Apocalypse, est « celui qui était, qui est, et qui vient ». Le projet de Déclaration de foi de l’EPUdF souligne beaucoup qu’il est, un peu qu’il était et pas du tout qu’il vient.