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Toute religion se construit sur la base des connaissances existant à l’époque de sa naissance. Il est donc possible d’imaginer que c’est l’homo sapiens, dès son apparition, qui est à l’origine de toutes les grandes religions.

Il y a parmi les chrétiens des croyants convaincus que la vie se poursuit après la mort, d’autres qui espèrent une résurrection à la fin des temps, et d’autres encore qui pensent qu’il n’y a rien après la mort. Ces représentations de « l’au-delà » sont-elles toutes recevables ?

Le décès du théologien Gabriel Vahanian, le 30 août 2012, n’a pas fait la une des médias ! L’auteur de La mort de Dieu était beaucoup moins connu en France qu’à l’étranger, aux États-Unis en particulier, où il a longtemps travaillé et enseigné.

La différence peut être difficile à vivre. Elle est également une richesse, et bien des histoires de la Bible nous le rappellent. Il y a là une source de réflexion sur l’attitude que nous pouvons avoir vis-à-vis de l’homosexualité.

Pour nous parler du Jésus de l’histoire, Gilles Castelnau a choisi un texte de Ian Harris, appartenant au réseau Sea of faith («océan de foi») en Nouvelle Zélande. Ce réseau est particulièrement développé dans les pays de langue anglaise.

La résurrection du Christ nous permet de résister au pessimisme, à l’immobilisme et à l’angoisse de la mort par la conviction que le dynamisme créateur de Dieu finit toujours par l’emporter.

Le Christ est-il « mort pour nos péchés » ? Anselme de Cantorbéry a beaucoup participé au XIe siècle à la diffusion de cette façon de voir. Mais on peut aussi penser que Dieu n’a pas eu besoin du sacrifice de Jésus pour nous accorder son pardon.

La prière a fait l’objet d’un double cahier de Raphaël Picon (novembre et décembre 2010). Gilles Castelnau revient sur la prière de demande qui gêne beaucoup de croyants, et beaucoup de ceux qui restent en marge des Églises !

La vie de Jésus, à travers tous ses actes, est en elle-même une profession de foi qui nous révèle un Dieu de la vie, de la liberté, de l’amour.

Noël peut être l’occasion de transmettre notre foi en un Dieu proche, intérieur, doux et souriant.