L’été est là et quoi de plus logique que de parler du corps de ceux qui se prélassent sur la plage comme de ceux qui se dépensent en randonnée cycliste ou pédestre ! Mais qu’est-ce qu’un corps ? C’est la partie matérielle d’un être animé, humain ou animal, à partir de son aspect extérieur, de son anatomie. Si le corps est l’expression de la nature matérielle d’un être vivant, alors le monde entier est composé d’êtres humains ayant tous un corps, aux dimensions variables, mais sur le même modèle : une tête, un tronc et des membres. C’est aussi le fonctionnement interne de ce corps, selon une organisation extrêmement subtile. Il suffit qu’un seul élément de cette ingénieuse disposition s’enraye, et c’est la souffrance assurée, qui peut aller jusqu’à la disparition pure et simple du corps.
Paradoxalement solide et fragile, le corps se donne à voir, toucher, sentir, caresser, bercer, embrasser. Parfois il se cache sous d’amples vêtements par pudeur ou par respect d’un code religieux. Il est quelquefois encombrant, difficile à supporter, rappelant une finitude inéluctable. Malheureusement, il fait trop souvent l’objet de souffrances, d’humiliations, de mutilations et de tortures, bafouant l’humanité. Contrairement à certains préjugés, la Bible célèbre le corps humain. Ingénuité, puis honte de la nudité dans les récits de la création, célébration de l’amour charnel avec le couple du Cantique des cantiques, exaltation du désir adultère entre un roi et une courtisane, admiration devant la beauté du corps, si merveilleusement agencé, selon l’auteur d’un psaume. Le christianisme mettra à l’honneur un homme, Jésus de Nazareth, né d’une femme. Son corps deviendra le lieu de la rencontre de Dieu par les guérisons, en particulier. Le pain partagé rappellera le don de son corps, symbole de sa vie offerte.
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