Ceux qui seront choqués n’auront pas été au-delà du titre. Ils auront sans doute cru qu’à l’antique représentation d’un dieu à barbe blanche et vêtu des plus riches tissus on a voulu substituer un dieu en robe à paillettes et paré d’une crinière blonde et de cils absolument démesurés. Le titre est provoquant car il faut parfois provoquer pour saisir l’attention mais il ne poursuit nullement la volonté de blesser ou de heurter et – somme toute – il ne s’agit ici que de développer une parabole de notre siècle.
Quand Jésus utilise les paraboles agricoles ce n’est pas par passion pour les moissons, mais parce qu’il s’adresse à une population saturée de références rurales. En 2020, osons des paraboles nouvelles. Et je ne crois pas que celle-ci soit illégitime : Dieu est une drag queen.
Un rapide rappel sur la définition de ce mot : une drag queen est une personne qui développe dans le travestissement une identité féminine volontairement construite autour de l’exagération de certains archétypes et de certains traits physiques ou vestimentaires. Les drag queens se produisent notamment dans des spectacles de chant ou d’humour.
Pourquoi oser l’affirmation selon laquelle Dieu est une drag queen ? En tout premier lieu, n’y a-t-il pas plus excessif et exagéré que Dieu ? N’est-il pas le Tout-Puissant, souverain de l’univers tout entier ? Ses représentations traditionnelles où l’or rivalise avec la pourpre n’ont rien à envier au luxe tapageur de certaines drag queens.
Les drag queens sont excessivement habillées et maquillées, excessivement coiffées et – très souvent – excessivement drôles. Dieu, lui aussi, est un excès. Excessivement omniscient, excessivement puissant, excessivement éternel. Dieu et les drag queens ont cette caractéristique commune : la démesure. Et quand on a le privilège de croiser la route d’une drag queen, nous autres qui n’en fréquentons pas chaque soir, nous sommes perturbés. Nous sommes pour le moins surpris et assurément troublés. C’est la conséquence naturelle de la confrontation à cette altérité excessive. Tel un miroir, cela nous renvoie immédiatement à notre propre identité. Il en est de même avec Dieu, principe absolu dont la puissance et l’éternité nous renvoient à notre petitesse humaine, à notre fragilité et – pour reprendre un terme pascalien à notre misère.
Car, au-delà de la démesure d’apparence qui peut les unir, ce qui me semble pouvoir justifier un rapprochement entre Dieu et les drag queens c’est bien l’altérité. L’altérité radicale qui nous déplace. Nous autres chrétiens sommes habitués à connaître et à nous confronter aux altérités les plus violentes, mais nous le faisons souvent avec ce souci de charité qui nous place malgré tout en position de domination. Le migrant est une altérité qui nous saisit, mais nous avons un pays. Le sans-abri est une altérité qui nous saisit, mais nous avons un toit. L’affamé est une altérité qui nous saisit, mais nous dînerons ce soir.
À l’altérité radicale de la drag queen, nulle réponse charitable n’est attendue. La joie permanente, les rires sur-joués et ce je-ne-sais-quoi de confiance en béton armé n’appellent pas la commisération des bonnes âmes mais simplement la fraternité d’un amour sincère de son prochain. Nous pouvons ne pas goûter à l’humour ou aux performances d’une drag queen mais cela ne justifie en rien la caricature ou le rejet. Trop souvent, cette altérité radicale qui nous met en danger ne reçoit pour réponse que le rejet et la caricature. Et ce, sans même aller au-delà de l’image, sans jamais oser la rencontrer et dialoguer en toute humanité. Et pourtant, n’est-ce pas à cela que nous appelle le Christ ? À nous confronter à autrui, à aller à sa rencontre et à l’aimer tout comme nous nous aimons nous-mêmes ? L’antinomie du message évangélique c’est d’assigner à une altérité inconnue une identité que nous fantasmons en nous-mêmes et que nous rejetons pour mieux consolider notre propre identité menacée. En agissant ainsi, nous sacrifions notre prochain sur l’autel d’un amour de nous-même mal assuré. Dieu est une drag queen car Dieu – par le principe de vie, d’amour et de fraternité qu’il fait régner en son royaume – ne peut exister sans altérité.
Et chaque fois que nous refusons la rencontre, nous refusons Dieu. À chaque fois que nous caricaturons ce prochain si différent de nous-même, nous caricaturons Dieu. À chaque fois que nous transformons nos fois en codes déontologiques destinés à n’engendrer que des prochains en tous points pareils à nous-mêmes, nous travestissons Dieu.
Et nous ne le travestissons pas en drag queen, mais en épouvantail. En un Dieu d’injustice qui rejette certains de ses enfants. Et si nous voulons parfois si ardemment que notre Père juge et condamne certains de ses autres enfants c’est pour nous assurer nous-même la place de fils préféré et nous rassurer quant à l’amour paternel qui nous est dû.
Ce monde est peuplé de mille identités et les altérités dignes de l’attention chrétienne ne sont pas à réduire aux altérités de souffrance. Notre charité doit se porter sur nos sœurs et nos frères en lutte avec la vie, mais notre amour ne doit pas s’y restreindre. Et l’Église chrétienne doit oser s’ouvrir à toutes les rencontres et, plutôt que de créer des portes étroites, jeter des ponts. Mais non des ponts de planches entre communautés voisines voire entre identités quasi semblables : nos ponts doivent être des viaducs.
Dieu est une drag queen car – sans être forcément homosexuels eux-mêmes – les drag queens sont des icônes LGBT+ du XXIe siècle, ce siècle où des pans entiers de l’Église de Jésus-Christ se sont fourvoyés dans le rejet des homosexuels, porte-drapeau des identités ecclésiales qui construisent leur fraternité hypocrite sur l’exclusion faussement charitable et non sur la rencontre humble et sincère. Est-ce rencontrer avec la sincérité de l’amour chrétien que d’accepter d’accueillir cet homosexuel pour mieux le ramener dans le droit chemin de l’hétérosexualité ? Est-ce rencontrer ou estce s’emparer d’une identité pour la travestir malgré elle ? En ce joli mois de mai, marqué le 17 par la Journée internationale de lutte contre l’homophobie, et alors que, durant le mois prochain les rues de nos villes se retrouveront remplies par les cortèges colorés des Gay prides, il n’est pas inutile de rappeler que Dieu est partout où règne la vie, la joie et l’amour. Et qu’ainsi il a toute sa place au milieu de la communauté LGBT+ et que s’il devait s’y manifester sans doute choisirait-il l’altérité absolue, radicale et renversante d’une drag queen. Dieu est toujours au milieu de celles et ceux qui, libres d’être eux-mêmes, fondent aussi leur identité sur la liberté des autres à être eux-mêmes. Dieu est au milieu de tous ceux qui osent franchir toutes ces barrières invisibles qui font de notre société une juxtaposition de communautés refermées sur elles-mêmes. La puissance du message évangélique en notre temps, c’est d’exhorter à ne pas s’enfermer chez soi, dans son identité et ses opinions, et à prendre le risque de rencontrer autrui. Et de l’aimer dans la joie et la sincérité. Le Christ, notre seul guide, a bien franchi lui-même les barrières de son époque pour aller rencontrer la femme samaritaine et s’asseoir avec elle au bord d’un puits.
Dieu est dans la rencontre de ceux qui diffèrent de nous, il n’est pas dans le confort de vivre entre frères jumeaux. Et là où Dieu n’est jamais, c’est au milieu de ceux qui prêchent la haine et l’exclusion, au milieu de ceux qui se gargarisent de leur liberté individuelle pour mieux piétiner et insulter celle des autres.
La liberté et la vie ne sont jamais des atteintes à l’ordre divin, ils en sont la réalisation. Demain, en abandonnant préjugés et peurs, en franchissant le viaduc qui nous en sépare peut-être, et en rencontrant notre prochain dans la radicalité absolue de sa liberté à être lui-même, nous rencontrerons Dieu.
Ce jour-là, Dieu peut avoir mille visages et peut-être sera-t-il une drag queen.
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je suis toujours perplexe lorsque je lis des affirmations du type « Dieu est là…. Dieu n’est pas là ». Nous sommes tous différents, même des jumeaux le sont. Les paraboles de Jésus ne sont pas qu’agricoles et il me semble que nous savons encore aujourd’hui ce qu’est le blé, la pêche, la pièce égarée ou l’enfant accueilli par le père, le pharisien, le savant, les vierges et les prostituées, les assoiffés de justice et les porteurs de lumière et de pardon. Je ne comprends guère ce qu’apporte l’idée de Dieu drag queen… Est-ce une manière de vouloir être dans l’air du temps ?
Merci Maxime Michelet pour ce texte : l’expression réelle de l’acceptation de cet autre qui se tient face à nous dans toute son humanité si différente de la nôtre, dérangeante, troublante ; cette rencontre improbable qui nous secoue, nous modifie en profondeur.
Et n’est il point, en effet, une rencontre qui détruit toutes nos convictions, balaie tout, nous fait plier et nous libère : celle avec Dieu.
Lisez la Bible
Que sont les débauches ?
Merci, Maxime Michelet, pour cette parabole rafraichissante, audacieuse et teintée d’humour !
Je retiens les idées de l’altérité radicale – qui n’attend aucune réponse charitable – et de nos ponts de planches qui devraient plutôt être des viaducs.
cela est choquant…. en aucun cas ce que l’on dit ou déclare ne doit être dit comme une vérité ou une pensée pour les autres… je sens là tout le grotesque des masques ricanants dans le film SATYRICON de Fellini des visages grimaçants…. Parlez-moi de la splendeur et la beauté de l’éternel qui lui aussi voudrait croire et voir en vous sa beauté et sa sublime création… certes certes…. on se désillusionne…. mais le paradis est de rejoindre derrière le masque toute la beauté d’un visage qui découvre la pureté de son sauveur….des gens bien pensants sont souvents cruels et des pauvres type obligés de faire ce cirque pour pas crever de misère va peut-être être plein de miséricorde envers vous….je l’ai vu de mes propres yeux ces bien-pensants qui étaient soulagés après le culte et qui ne regardaient jamais le pauvre mendiant sur le parvis de leur église que c’était triste à voir
je je vois vous n’êtes que de beaux penseurs certes c’est très interessant mais l’esprit qui vivifie n’est pas là sinon des absurdités comme ça ne seraient pas écrites… certes il faut renouveler votre foi et votre ferveur…comment ?….il ne s’agit plus de raisonnements justement mais d’une énergie pleine de feu qui s’empare de vous et vous vous dîtes ah je ressens dieu non je ne suis pas un illuminée mais la communication s’est établie… vous êtes bien trop cartésiens en france c’est même un danger…. cela vient des bons penseurs du siècle des lumières…. philosophie certes mais le FEU il doit se rallumer
Il me semble que Maxime Michelet nous invite à voir, en l’autre le plus dissemblable, un enfant de Dieu et son propos me parait des plus pertinent lorsqu’il va chercher une image qui horrifie particulièrement les croyants des religions du Livre : le/la transsexuel/le. Jésus de Nazareth, si l’on en croit les Évangiles, insistait sur l’accueil à réserver aux exclus et minorités de son temps, les « bien aimés de Dieu ». De belles paroles libératrices des idées préconçues d’une socièté. Oui une telle altérité devrait nous réjouir, c’est la richesse de notre humanitude, elle est une « beauté » de notre genre humain. Relisons Bereshit (Livre de la Genèse) dans lequel l’Éternel est présenté comme mâle et femelle, et ne nous offusquons plus des identités sexuées et sexuelles dissidentes. Les chrétiens notamment portent une lourde responsabilité dans la stigmatisation des minorités sexuelles et les discriminations qu’ils/elles subissent et ont subies, il devient urgent de mener une remise en cause des certitudes qui ont conduit à de telles aberrations. Ces dérives dangereuses de la pensée religieuse et de la théologie ont produit aussi un antisémitisme infect avec cet oxymore : « les juifs déicides », alors que Jésus était juif et que les premiers chrétiens étaient très majoritairement juifs. Dans un domaine voisin (parce qu’il y a eu aussi persécution et crimes) certain/e/s portent un jugement négatif (« débauche », « perversion » etc.) sur les rapports amoureux concernant deux adultes de même sexe consentants, au lieu de célébrer l’amour sincère qui unit ces personnes. Alors, méfions-nous de tels égarements d’une pensée qui n’a plus de rationalité et qui se laisse portée par des affects obscurs. Suivons Maxime Michelet qui nous rappelle combien l’accueil du Tout Autre nous porte à changer nos regards et abandonner les stéréotypes qu’on nous a inculqués.
Versets tirés de la Parole de DIEU :
«Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme ; c’est une abomination.»
Lévitique 18:22
«Si deux hommes ont des rapports homosexuels, ils ont commis un acte abominable ; ils seront mis à mort et porteront la responsabilité de leur mort.»
Lévitique 20:13 BDS
«Ne savez-vous pas que ceux qui pratiquent l’injustice n’auront aucune part au royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas : il n’y aura point de part dans l’héritage de ce royaume pour les débauchés, les idolâtres, les adultères, les pervers ou les homosexuels, ni pour les voleurs, les avares, pas plus que pour les ivrognes, les calomniateurs ou les malhonnêtes.»
1 Corinthiens 6:9-10
«Il faut savoir ceci : la Loi n’est pas faite pour les justes, mais pour les malfaiteurs et les rebelles, pour les gens qui méprisent Dieu et les pécheurs, pour ceux qui n’ont ni respect ni scrupule à l’égard de ce qui est sacré, ceux qui tueraient père et mère, les assassins, les débauchés, les homosexuels, les marchands d’esclaves, les menteurs, les gens sans parole et, d’une manière générale, pour tous ceux qui commettent des actions contraires à l’enseignement sain que vous avez reçu. Cet enseignement est conforme à l’Evangile qui m’a été confié et qui révèle la gloire du Dieu bienheureux.»
1 Timothée 1:9-11
«En effet, du haut du ciel, Dieu révèle sa colère contre les hommes qui ne l’honorent pas et ne respectent pas sa volonté. Ils étouffent ainsi malhonnêtement la vérité.
Oui, ils ont délibérément échangé la vérité concernant Dieu contre le mensonge, ils ont adoré la créature et lui ont rendu un culte, au lieu du Créateur, lui qui est béni éternellement. Amen ! Voilà pourquoi Dieu les a abandonnés à des passions avilissantes : leurs femmes ont renoncé aux relations sexuelles naturelles pour se livrer à des pratiques contre nature. Les hommes, de même, délaissant les rapports naturels avec le sexe féminin, se sont enflammés de désir les uns pour les autres ; ils ont commis entre hommes des actes honteux et ont reçu en leur personne le salaire que méritaient leurs égarements. Ils n’ont pas jugé bon de connaître Dieu, c’est pourquoi Dieu les a abandonnés à leur pensée faussée, si bien qu’ils font ce qu’on ne doit pas.»
Romains 1:18, 25-28
Puis-je recommander à Jordan de lacher un peu Paul et retrouver l’idée de Miséricorde de Dieu ?
Fraternellement.
Bernard
Lacher un peu Paul? On peut alors arracher de la Bible des livres entiers, puisque vous semblez oublier que ce Paul que vous fustigez est le même Paul que vous vous plaisez à citer quand il écrit qu’en Christ, il n’y a plus homme ou femme, maître ou esclave, juif ou grec… quand cela nous arrange ou correspond à certains standards dans « l’ère du temps », n’est-ce pas? Il fut le plus grand de tous les apôtres, l’auriez-vous aussi oublié? Grâce à Paul, la bonne nouvelle de Jésus-Christ a atteint des contrées, des pays et des peuples entiers écrasés par les croyances obscurantistes de l’Antiquité. L’auriez-vous aussi oublié? Paul fut guidé par le Saint-Esprit et a eu le courage d’écrire des vérités difficiles à entendre, mais en aucun cas ses écrits cautionnement des comportements qui s’opposent à l’amour, à la compassion, à la rencontre de l’autre, à l’écoute, à la sensibilité. Je serais bien content de ressembler à Paul dans bien des aspects de ma foi! La vie de Paul après sa rencontre avec le Christ sur le chemin de Damas est toute au bénéfice de la Miséricorde de Dieu, même s’il fut imparfait comme chacun d’entre nous.
Je cite: « La puissance du message évangélique en notre temps, c’est d’exhorter à ne pas s’enfermer chez soi, dans son identité et ses opinions, et à prendre le risque de rencontrer autrui. Et de l’aimer dans la joie et la sincérité. Le Christ, notre seul guide, a bien franchi lui-même les barrières de son époque pour aller rencontrer la femme samaritaine et s’asseoir avec elle au bord d’un puits. » –> Et après? Que s’est-il passé? Que s’est-elle empressée d’aller raconter aux autres Samaritains de son village? La puissance du message évangélique c’est tout d’abord de ne pas avoir honte de l’Évangile libérateur de Jésus-Christ, ni d’avoir peur d’être libéré de notre péché. Ensuite, pour reprendre l’exemple de la Samaritaine, Jésus ne n’est pas contenté de la rencontrer, de s’asseoir, de l’aimer et de l’écouter, mais il est allé beaucoup plus loin. Pourquoi ne parlez-vous jamais de ce qui suit? Idem pour l’exemple de la femme adultère que beaucoup citent sans ne jamais aller plus loin, notamment quand Jésus l’aide à se relever en lui disant « VA et NE PÈCHE PLUS, que pire ne t’advienne ». Non, je ne suis ni choqué ni surpris du titre de cet article. J’ai moi aussi souvent recours à des titres percutants, mais le but doit toujours être celui d’amener les personnes à se questionner et à les amener à Jésus-Christ, pour qu’ils aient justement eux-mêmes une vraie rencontre avec lui, et que leur vie prenne un tout nouveau départ, un peu comme la Samaritaine qui ne fut plus la même personne après avoir rencontré Jésus. Quel furent les toutes premières paroles de Jésus quand il commença son ministère, si ce n’est de dire « REPENTEZ-VOUS, car le Royaume de Dieu est proche ». Se repentir veut aussi dire « changer de vie ». Non, Dieu n’est pas une drag queen. Il aime les drag queen et veut les sauver, tout comme il nous a sauvés. Ni plus ni moins, et sans faire exception de personnes. Un autre grand homme de Dieu que certains milieux libéraux fustigent sans cesse – l’apôtre Paul – dira « Car Dieu veut que TOUS les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de Jésus-Christ ». Que faisons-nous à notre niveau pour le leur permettre? Annonçons-leur cette bonne nouvelle. Rencontrons-les, asseyons-nous avec eux, aimons-les avec sincérité et joie, à l’image de Jésus, et n’oublions pas – au moment voulu et avec bcp d’amour – de leur dire la vérité sur le péché et ses conséquences. Si nous ne le faisons pas, nous sommes complices et coupables de leur perte. Quelle femme samaritaine vais-je être prêt à rencontrer dans les prochains jours? Quel homme trompé par la culture drag queen vais-je être en mesure de rencontrer pour lui dire combien Jésus l’aime? C’est ça la bonne nouvelle de l’Évangile.
Merci pour cet article, cette espièglerie est vivifiante et bienvenue.