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La théologie du Process : reflets d’existence Une réflexion collective

Le « Groupe de Réflexion Théologique » (aussi appelé «Cercle Théologique») est un véritable bijou dans « la couronne » de la vie des paroisses de Luneray et de Dieppe. Ce groupe de théologie du Process a pris la suite d’un autre groupe qui rassemblait les membres des deux paroisses depuis plusieurs années afin de s’informer et de partager sur les « dernières » découvertes théologiques. Nous nous sommes plongés dans les théologies de la libération, les théologies féministes, la black theology, etc. en ouvrant des livres et en regardant ensemble les interrogations que ces lectures suscitaient pour notre pratique de la foi. Mais ce groupe, lui-même, a une histoire ! Déjà dans les années soixante, un groupe de femmes (et aussi quelques hommes, y compris des pasteurs !) se retrouvaient pour partager sur le monde en mutation, la société certes, mais aussi la spiritualité et le sens de la vie.

Pourquoi un groupe de réflexion sur le Process en paroisse ?

Notre « Groupe Process » est donc la suite d’un long développement de réflexion théologique et spirituelle. Nous avons toutefois pris un virage nouveau qui nous conduit dans l’aventure de la foi. Passionnés par nos découvertes à propos du Process, nous avons voulu partager nos réflexions et nos intuitions avec d’autres. Nous avons donc décidé il y a de cela sept ans d’écrire une Introduction à la théologie du Process pour… Et voilà la première question posée: pour qui au juste écrire un tel livre ? Pour nous-mêmes, d’abord, c’est-à-dire les hommes et les femmes qui se trouvent sur les bancs de nos temples (et églises) dimanche après dimanche (avec une régularité plus ou moins mainte- nue). Un livre, donc, qui s’adresserait à des personnes comme nous, engagées sur le chemin de la foi, soupçonnant qu’il existe autre chose que des réponses théologiques « toutes faites ».

Petit à petit, ligne par ligne, paragraphe après paragraphe, nous sommes arrivés à poser des mots sur le papier en sept chapitres (le chiffre symbolique s’impose). Le travail est presque fini, mais serons-nous totalement satisfaits du résultat? N’aimerions-nous pas revisiter encore une fois tel ou tel passage ? À un moment donné, il faut savoir accoucher. Et notre livre attend un éditeur qui voudrait partager cette aventure avec nous. Car pour chacun, il s’agit bien d’une aventure : partir avec ce qui est notre bagage spirituel pour ouvrir et s’ouvrir à la rencontre de l’autre et de Dieu.

Le groupe se réunit une fois tous les quinze jours. Nous nous offrons le temps de nous écouter. Nous lisons à haute voix le texte proposé, nous suggérons les uns après les autres (parfois tous à la fois) des pro- positions de tournure de phrases, de choix de mots, de découpage de paragraphe. Le texte devient alors lui- même un processus. C’est un travail littéraire, mais… ce « mais » est plus que bienvenu ! Car il nous permet de partir sur d’autres pistes de réflexion et de pouvoir dire « ma foi », « ma compréhension », « mon sens ». Ce « mais » ouvre la possibilité que les « ma » et les « mon » deviennent les « notre »

À lire les articles de : André Gounelle “La théologie du Process “, Dominique Penninckx “ Le Process : un chemin de vie ?, Maryse Korslund et Lynne Levesque “ La théologie du Process en Église “

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À propos Andrew Rossiter

est pasteur de l’Église protestante unie de France à Luneray. Il a étudié la théologie à l’Université de Manchester et au Pays de Galles (Cardiff). Il a bénéficié des cours de Process Theology par John Cobb, Norman Pittenger et John Hick sous la direction de David Pailin.

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