Dans son parcours personnel, Paul Tillich (1886-1965) a été confronté à la violence de la Première guerre mondiale en tant qu’aumô­nier, à la misère ouvrière en tant que pasteur, à l’Allemagne nazie en tant que professeur de théologie, à l’écart ...

Le point de vue que je soutiens dans cet article, selon lequel l’être humain (ou l’es­pèce biologique Homo sapiens) n’est pas un animal ordinaire, est difficile à défendre dans le contexte culturel et intellectuel actuel. L’esprit de notre temps, marqué ...

Il existe toute une série de façons d’envisager le salut, liées ou non à diverses religions ou spiritualités, mais je peine à trouver une définition générale satisfaisante de la notion de salut. L’étymologie tirée du latin suggère « état de ...

Après plus de deux ans de procédure judiciaire, le pasteur évangélique suisse Norbert Valley a été acquitté en mars dernier. En 2018, il avait fait recours contre sa condamnation pour avoir « facilité le séjour illégal » d’un requérant d’asile togolais débouté. Depuis, l’affaire n’a cessé de prendre de l’ampleur, mobilisant des associations militantes, des Églises et la classe politique à propos de ce «délit de solidarité».

L’Homme est-il différent de l’animal ? C’est la question que nous avons posée à Gilles Bourquin. Selon lui, l’Homme est une créature éthiquement unique.

La technoscience et la religion peuvent se révéler être les deux faces d’une même pièce : l’espoir ! Gilles Bourquin nous ouvre les yeux sur une subtilité loin d’être évidente.

Chaque mois, en page 28 (et dans l’encadré en page ci-contre ce mois-ci), vous pouvez lire en exergue les grandes affirmations qui font, depuis longtemps, la base de nos convictions et de notre travail. Nous avons décidé de proposer une série de réflexions sur ces cinq affirmations.

L’adjectif « libéral » renvoie à la liberté. Mais diviser les théologiens en « libéraux » et « non libéraux » semble alors indiquer qu’il n’existe pas de liberté chez les théologiens traditionnels. Gilles Bourquin s’interroge sur la validité de cette distinction.

« Je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas », écrivait Paul (Ro 7,19). Cela semble être une propriété fondamentale de l’être humain, à la fois porté à vouloir le bien, mais souvent incapable d’y arriver. Peut-on répondre à la question : l’homme est-il bon ?

Dans les milieux piétistes, la crainte de Dieu est présentée comme une valeur spirituelle positive. Elle signifie le respect, l’inclination, la prudente réserve qu’il nous faut observer, en tant qu’êtres pécheurs, devant la magnificence de Dieu. Ainsi définie, la crainte ...