féministes en parlant des religions. Soyons honnêtes, leur questionnement n’est pas illégitime. Il est insupportable que les femmes soient presque invisibles dans les instances qui représentent le catholicisme, le judaïsme et l’islam. Je ne peux toujours pas comprendre que les femmes n’aient pas le droit de devenir prêtre au prétexte que les disciples de Jésus étaient tous des hommes, mais que des non-circoncis puissent le devenir alors que tous les disciples l’étaient. Et que des femmes aient suivi Jésus jusqu’au pied de la croix alors que les hommes avaient fui, ça n’a aucun poids ? N’oublions cependant pas que les femmes sont moins à plaindre dans le catholicisme que dans certains courants du judaïsme ou de l’islam. Le 8 mars, chaque année, c’est la journée internationale des droits des femmes et Dieu sait qu’il nous reste, dans nos traditions religieuses, bien du travail.
Mais il ne faudrait pas que notre appartenance à une religion perçue comme rétrograde nous leste, nous rende timides. Nous n’avons pas à nous excuser d’être croyants et nous sommes des citoyens à part entière, c’est pourquoi je me sens libre de contester des positions dites féministes quand je les juge ineptes. Oui le monde du travail est encore truffé de discriminations, mais les femmes n’ont pas besoin de discrimination positive ni de postes réservés, elles sont tout aussi compétentes que les hommes. L’accord donné aux hommes qui se revendiquent femmes de participer aux compétitions féminines tuera le sport féminin. Le français n’est pas sexiste, pas plus que n’importe quelle autre langue, le langage dit inclusif repose donc sur des bases fausses. Les journalistes femmes qui sont en couple avec des hommes politiques ne perdent pas leur cerveau le jour de leur mariage et n’ont pas à choisir entre vie personnelle et professionnelle. Que Dieu croie en moi comme il croit en chaque homme me donne une force que personne n’arrête.
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