Ce dicton du mois de mai me semble être un excellent programme, pas seulement pour un mois ou pour un quinquennat, mais pour nos vies. Fais ce qu’il te plaît de faire. Non pas ce qui te divertit, ce qui te distrait, ce qui te fait oublier. Ne fais rien par défaut, parce que tu n’as rien trouvé de mieux à faire. Non, fais ce qu’il te plaît.
Il y a quelques années un film racontait l’histoire d’un jeune adolescent qui voulait danser. La danse, c’est pour les filles, pensait son père qui le poussait à faire de la boxe. Il a fallu au garçon le courage d’aller jusqu’au conflit avec sa famille pour pouvoir continuer à faire ce qu’il lui plaisait de faire, et devenir danseur étoile. Ce film n’aurait pas eu le succès qu’il a remporté s’il n’avait pas touché une corde sensible. Combien d’enfants, d’adolescents, d’adultes même, font ce pour quoi on les a programmés ? Combien de crises, de déchirures familiales sont causées par le refus qu’un membre fasse ce qu’il lui plaît de faire ? Combien de talents brimés par le conformisme ? Par la jalousie ? Par l’envie ? Combien de cœurs qui battent au ralenti ?
En mai, fais ce qu’il te plaît. Le beau berger de l’évangile johannique déclare « moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance ». La vie en abondance ici et maintenant, c’est laisser libre cours à ce pour quoi nous nous sentons appelés, ce qui a du charme à nos yeux, ce qui recèle un peu de magie. Se découvrir libres de vivre la vie qui nous rend heureux est vertigineux.
Oui, en mai, et tout au long de ta vie, fais ce qu’il te plaît. Et que ceux qui veulent notre joie nous aident à être libres de faire ce qu’il nous plaît, afin que dans notre vie, nous célébrions Dieu, d’un cœur battant à sa démesure
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Fais ce qu’il te plaît… Mais va quand même voter ?