Commencer
par asseoir
sa journée
sur un linge
de silence.
Descendre
au profond
de soi,
en dessous
des maux,
en dessous
des mots,
dans ce lieu
sans lieu
où s’annonce
la rencontre.
Ne rien vouloir
sinon
être là,
dans l’ouverture
à ce qui vient.
Se laisser
faire
et défaire
par la pulsation
de l’éphémère
jusqu’à cet
agenouillement
du dedans
qui signe
la vraie prière.
Francine Carrillo
(Extrait de L’Imprononçable, Éd. Labor et Fides)
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