Dans ce monde il y a tant de murs,
tant de cloisons qui arrêtent le vent,
tant de prisons où l’air ne passe plus,
tant de barreaux, de chaînes et de verrous.
Rares sont les lieux, les temps et les espaces
où les courants peuvent circuler,
courants d’air, courants de paroles,
courants de foi, d’espoir ou d’amitié,
ils se perdent dans le néant,
bloqués, fermés, emprisonnés
.
Seigneur, lance-nous sur le chemin du vent.
Que s’enfoncent les murs, que s’ouvrent les prisons.
Que ton souffle de vie emporte tout ce qui nous fige
et nous ferme sur les vagues de l’espérance.
Tant d’hommes respirent à peine
dans des airs confinés.
Tant d’hommes étouffent et s’asphyxient
dans les prisons où d’autres les enferment,
dans les prisons où ils s’enferment eux-mêmes,
prisons d’égoïsme et de rejet des autres,
prisons d’habitudes, prisons de préjugés.
Tant d’hommes aussi étouffent les autres
et les empêchent de respirer,
leur volent leur liberté,
les privent de leurs désirs,
leur ferment l’amitié.
Seigneur, lance-nous sur les chemins du vent.
Que s’enfoncent les murs, que s’ouvrent les prisons.
Que ton souffle de vie emporte
tout ce qui nous fige et nous ferme
sur les vagues de l’espérance.
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