Les moutons sont sympathiques, qu’ils soient béliers, brebis ou agneaux. Tout est bon chez la brebis : sa chair, sa laine, son lait. C’est une des premières bêtes que l’homme a apprivoisées. De plus le mouton est docile, facile à conduire, peu agressif. Les enfants aiment bien les moutons, tout le monde aime les moutons. Jésus lui-même, sans défense dans la pureté de sa naissance, est appelé l’agneau de Dieu. Ce qu’il sera dans ce que certains vivent comme le sacrifice de la Croix. Le sang de l’agneau sauve… Nous sommes un peu comme lui, son troupeau, les brebis conduites par le berger. Nous sommes souvent comparés à des moutons, à des brebis… Seulement voilà, un mouton n’est pas un animal très intelligent ! Rabelais l’a bien perçu avec l’histoire des moutons de Panurge. J’ai assez gardé de troupeaux de brebis pour savoir combien ces bêtes sont sympathiques, mais ô combien elles sont peu malines ! J’aurais préféré que la Bible dans ses écrits nous compare à des chèvres. Cette bête est la cousine des brebis. Elle a certaines de ses qualités : on la tond, on la trait, on la mange… Mais la chèvre est hardie, agile, indépendante, émouvante parfois. Elle va à droite, à gauche au gré de ses caprices. Par instants elle semble même moqueuse. La chèvre a une personnalité plus riche que les brebis et malgré la crèche avec ses moutons et ses agneaux, j’aurais préféré voir Jésus en chevrier plutôt qu’en berger.
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