et ce pour plusieurs raisons. D’abord, parce que nous allons fêter Noël. La « magie » qui accompagne cette période est surtout perceptible par les enfants mais elle pourrait aussi réveiller notre capacité à nous émerveiller : Noël est la fête de la joie et des promesses qui accompagnent les naissances. Alors nous pourrons chanter les cantiques que nous aimons, partager un moment privilégié avec notre famille, ouvrir les cases de nos calendriers de l’Avent, imaginer quelle petite attention ferait plaisir à nos proches, les lumières dans les rues, décorer un sapin, voire installer une crèche à son pied, ou suspendre une couronne sur notre porte. Ne boudons pas ces joies, petites ou grandes. Nous fêterons bien Noël, même en Absurdistan (ce pays où l’on se fait des auto-attestations et où l’on autorise la vente de sapins par décret ministériel).
Par ailleurs, la fin du mois mettra un terme à une année qui pour beaucoup aura été source de souffrances, qu’elles soient physiques ou psychiques. Il serait naïf de penser que l’année prochaine sera exempte de souffrance mais il me semble que pour beaucoup, elle s’ouvre sur de l’espérance. Et enfin, il était temps que le mois de décembre arrive parce que nous approchons du solstice d’hiver, qui nous promet chaque jour un peu plus de lumière. Et si un Français sur cinq connaît actuellement un état dépressif, le retour de la lumière, petit à petit, n’a rien de léger ou négligeable. Toutes les personnes qui connaissent des troubles de l’humeur chaque hiver en savent quelque chose. Que tous ceux qui souffrent soient assurés que leur détresse peut être entendue et prise en charge. Veillons au bien-être de ceux qui nous entourent et saisissons toutes les occasions offertes par les petites ou grandes joies de Noël pour égayer tous les cœurs. Souvenons-nous que Noël porte une promesse. Le jour revient. Il est presque là.
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