mais aussi de « nourritures psychiques » comme on les appelle parfois, c’est-à-dire de musique, de poésie, de peinture, de philosophie ou même de science, sans oublier tout ce qui touche au religieux. Or, dans ce dernier domaine comme dans les autres, il y a aujourd’hui beaucoup de « mal bouffe » – de nourriture spirituelle frelatée, ou trop sucrée, ou indigeste ou encore carrément toxique. Il faudrait un label, comme pour les aliments « bio ».
Mais s’il y en avait un, qui le légitimerait ? Les pontifes des grandes religions ? Il en est d’eux comme des chaînes de grande distribution : les gens, souvent, ne savent plus à qui faire vraiment confiance. L’étiquette « chrétienne » a en tout cas cessé depuis longtemps d’être une garantie de qualité, car on trouve de tout dans le christianisme, comme d’ailleurs dans l’islam, le bouddhisme ou l’hindouisme. Le plus grand péril, à l’heure actuelle, semble bien être le sentimentalisme religieux qui ratisse large à coup d’émotions de surface, mais sans proposer de nourriture véritablement substantielle aux affamés de l’esprit.
Notre souci, on l’aura compris, est de militer en faveur de nourritures psychiques de bonne qualité, en particulier dans le domaine spirituel. Celles que nous proposons dans Évangile et liberté sont-elles alors meilleures que d’autres ? Nous le pensons. Rien ne nous met à l’abri de faiblesses dans ce domaine mais votre journal fait l’impossible pour apporter de saines nourritures, celles qui favorisent le respect de la personne, qui luttent contre les intégrismes renaissant partout, qui défendent la liberté individuelle de croire et de douter, de penser et de questionner
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