Cet été, des images de tragédie (attentats, bombardements) et de sport (euro, Olympiades) ont envahi nos écrans. Nous passons beaucoup de temps à les regarder. Nous mobilisent-elles et nous font-elles passer du rôle de spectateur à celui d’acteur ? J’en doute. Les premières, loin d’inciter à la concorde, augmentent le rejet des autres ; dans notre pays, les musulmans sont de plus en plus perçus comme des agresseurs potentiels et donc suspectés, parfois agressés. Les secondes insistent sur l’exploit ; le décompte répété des médailles donne à penser, contre le baron de Coubertin que l’essentiel n’est pas de participer mais de gagner, ce qui ne favorise pas la pratique du sport chez ceux qui n’ont aucune chance de devenir des champions.
D’autres émissions aident à comprendre ce qui se passe, incitent à la réflexion et poussent à l’engagement. Elles sont peu nombreuses, mais, tout de même, elles existent. Parmi elles, les émissions religieuses du dimanche matin occupent une place de choix. Elles sont souvent de grande qualité. Les musulmanes et les juives changent le regard, souvent assez sommaire, que nous portons sur ces religions. Les protestantes proposent des approches bibliques et des réflexions à la fois profondes et accessibles. Il faut citer aussi l’apport des bouddhistes et des catholiques. Toutes nous appellent à la responsabilité, à la fraternité et à la compassion. Elles enrichissent et contribuent à la construction d’un monde plus humain.
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