Nous ne saurions dire qui fut Raphaël Picon. Il excède largement ce que chacun serait en mesure de dire. Cependant, ce mercredi 3 février, quatre regards croisés ont esquissé des portraits sensibles, répondant à l’invitation de Guylène Dubois.
Laurent Gagnebin, dont il fut l’étudiant à la faculté de théologie protestante avant de prendre sa succession dans la chaire de théologie pratique et d’être son collaborateur à la direction d’Évangile et liberté, évoque le goût de Raphaël pour les arts de toutes natures, son intérêts pour tant de domaines différents.
Corinne Lanoir, actuelle doyen de la faculté de théologie protestante, rappelle le doyen qu’il fut lui-même, le lien qu’il créait au sein du corps professoral. L’amphithéâtre de la faculté de théologie protestante de Paris portera son nom.
Jean-Marie de Bourqueney, rédacteur en chef d’Évangile et liberté, le poste que Raphaël avait occupé, dit leur intérêt commun pour la théologie du Process, une théologie à vivre, une théologie qui fait vivre.
James Woody évoque Raphaël dans le miroir d’Emerson, ce penseur américain qu’il a fait découvrir à travers deux ouvrages publiés récemment. Raphaël-Ralph, des penseurs libres, explorant le monde avec gourmandise.
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Chaque premier mercredi du mois, à 13h15, retrouvez l’émission d’Évangile et liberté, animée par Guylène Dubois.
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