L’évêque épiscopalien américain John Spong disait :
La manière dont je conçois Dieu a beaucoup changé. Il ne m’apparaît plus comme une personne, un être, une entité. Il est plutôt une présence en laquelle, comme disait Paul, « nous avons la vie, le mouvement, et l’être » (Actes 17.28).
Le « vieil homme dans le ciel » a été la première image que l’on m’ait donnée. Puis le « juge céleste » qui conserve le registre de nos fautes. Et enfin la « figure paternelle » qui demande mon adoration et dont je dois implorer la pitié.
Cette envahissante divinité céleste, extérieure au monde, a vu son image pâlir et de nouvelles conceptions ont surgi dans ma conscience. Mais au fur et à mesure que ces anciens clichés jaunissaient, j’ai senti en moi se renforcer l’intensité de la présence de Dieu. J’ai dépassé tout langage, je suis désormais devant un mystère dans un émerveillement respectueux.
Traduction Gilles Castelnau
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