Durant ce mois de septembre, ouragans et tremblements de terre se sont succédé. Ils nous rappellent que nous ne domptons pas la nature. Si elle nous donne beaucoup et rend la vie possible, elle fait aussi de terribles dégâts qu’augmentent nos imprudences et inconsciences (habitations trop légères dans des lieux dangereux, misère qui rend les populations vulnérables et violentes ; pratiques irresponsables qui probablement renforcent les effets du changement climatique).
Pendant ce même mois, Donald Trump et Kim Jong-un ont échangé des menaces terrifiantes. Leur déraison et leurs excès, pour le moment verbaux, font craindre le pire. Moins grave, mais inquiétante, la manière dont en France gouvernement et opposition cherchent à mutuellement s’intimider au risque d’accroître des affrontements qui n’arrangeront rien.
Dans la Bible dominent les bénédictions ; on y trouve certes des menaces, mais elles sont l’envers de promesses ; on y mentionne des catastrophes (déluge et exil, par exemple), mais pour proclamer qu’elles ne nous séparent pas de l’amour de Dieu et que cet amour finira par l’emporter ; on y annonce une justice qui mettra fin aux guerres. Ce contraste entre l’actualité et le message biblique ne nous invite pas à fuir et à oublier les sombres réalités, mais à être, dans la mesure de nos moyens, des messagers et des artisans de pacification, de réconciliation et de bonheur. Aujourd’hui comme hier, les croyants sont appelés à être des porteurs d’espérance face à l’accumulation des menaces et des désastres.
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