Le pasteur américain Terry Jones est un fou de Dieu. Dans sa passion spirituelle il a brûlé un exemplaire du Coran dans sa petite église de Floride. Il critique la religion des autres. Surtout l’islam. Il va peut-être aussi brûler Mahomet en effigie. Il se sent mieux après. C’est un violent. Il pense que Dieu est violent aussi et l’approuve. Il se sent à l’aise dans la violence. Évidemment ce n’est pas cette attitude qui accroîtra sa fraternité avec ses prochains musulmans ; elle n’améliorera pas sa connaissance de leur spiritualité.
En réaction, en Afghanistan, des imams fous de Dieu, dans leur passion spirituelle ont suscité des troubles parmi leurs fidèles qui ont déjà fait 20 morts, dont 7 étrangers, et plus de 100 blessés. Ils se sentent mieux après. Ce sont des violents. Ils pensent que Dieu est violent aussi et les approuve. Ils se sentent à l’aise dans la violence. Évidemment ce n’est pas cette attitude qui accroîtra leur fraternité avec leurs prochains chrétiens ; elle n’améliorera pas non plus leur connaissance de leur spiritualité.
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