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Numéro 209
Mai 2007

Sommaire & Résumés
( : permet d'aller au corps de l'article)

Éditorial

Une foi exigeante, par Laurent Gagnebin

La majorité de nos contemporains se montrent exigeants pour leurs connaissances professionnelles, pour la compétence de leurs dirigeants, pour la qualité des œuvres culturelles. En comparaison, il est triste de voir avec quelle légèreté ils acceptent d’être infantilisés en matière de foi, oublient là toute demande de sérieux et de crédibilité intellectuelle, se contentent d’offres ou de réponses puériles...

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Questionner

Quand on fait du dogme de la Trinité le fondement ou le critère de la foi, respecte-t-on vraiment le mystère de Dieu ? Ne supprime-t-on pas la liberté de conscience du croyant au profit de formulations d’un autre âge devenues inadaptées ?

Propos hérétiques sur la Trinité, par Camille Jean Izard

Il n’est pas dans mes intentions de me complaire dans le « labyrinthe » du dogme, comme disait Calvin qui n’a pas toujours suivi cette consigne de prudence. La littérature concernant l’élaboration du dogme de la Trinité est très vaste et se confond avec l’histoire de l’Église dès les premiers siècles. Cette histoire, celle des Conciles, est loin d’être exemplaire et les plus grands penseurs du monde chrétien ont contribué à l’édification de cette immense structure qui perdure, mais à quel prix !...

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Agirphoto de bébé, médecin, papa et maman

« Un Cœur pour la Paix » est une association qui a pour but de rapprocher les peuples palestinien et israélien par des actions dans le domaine de la santé et de l’éducation. Sa présidente, le docteur Muriel Haïm, évoque ici cette belle aventure porteuse de paix.

Un cœur pour la paix, par Muriel Haïm

Dans une région du monde déchirée par les conflits depuis plusieurs décennies, l’espoir est parfois l’une des dernières choses auxquelles les hommes peuvent se raccrocher. À l’hôpital israélien Hadassah de Jérusalem des enfants palestiniens peuvent se faire soigner gratuitement quelles que soient leurs origines et leur religion...

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Ces mots qu'on n'aime pas

Frère, par Isabelle Lozeron-Hervé

S’il est un lieu où le mot frère prend tout son sens, c’est dans nos Églises. Nous y sommes frères dans la foi, et nous brandissons ce mot comme un étendard que nous hissons parfois au dessus même du mot Dieu. Frère : en disant cela, il nous semble avoir utilisé le terme le plus approprié pour parler des relations privilégiées que nous pouvons entretenir avec les autres. En regardant les exemples de fraternité qui nous sont proposés dans la Bible, la belle aura de ce mot se trouve égratignée. Le premier exemple donné est celui de Caïn et Abel...

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Série : l’autorité (2/5)Hermes trismegiste. Mosaïque de la cathédrale de Sienne. Photo D.R.

2. La crise de l’autorité, par Michel Bertrand

«L’autorité a disparu du monde moderne », écrivait déjà en 1954 Hannah Arendt. Les réalités contemporaines confirment cette analyse visionnaire. Je vois cinq raisons à cette « crise de l’autorité » qui touche des domaines aussi divers que la famille, l’école, la justice, les Églises. ...

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Méditer

Les jeunes catéchumènes de l’Église réformée du Bouclier à Mulhouse ont écrit ce texte à l’occasion de leur confirmation, à Pentecôte 2006.
Nous sommes heureux de le publier.

Confession de foi, par Ségolène Hauth, Mathilde Le Bris, Zoé Munch, Marie-Amélie Nya, Pierre Mathis, Samuel Peter, Paul Matthieu

Nous confessons Dieu.
Pour nous le plus important n’est pas la perception ou la conception que nous nous faisons de Dieu, mais la force de sa Parole et son influence sur notre vie. Dieu est pour nous tous un soutien et un point d’ancrage. Nous pensons qu’il a le pouvoir de rassembler, de créer l’amour et de donner le bonheur. Néanmoins, chacun de nous a sa propre image de ce Dieu qui nous unit...

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Cahier : Les évangiles apocryphes
par Rémi GounelleQumran, vue extérieure de la grottte 4. Photo DR.

Les écrits apocryphes fascinent certains, attirés par le goût du secret. Ils sont rejetés avec mépris par d’autres qui les considèrent comme l’œuvre du diable. Récemment, le Da Vinci Code a captivé une partie de la planète, et l’Évangile de Judas a fait la une des magazines.

Depuis la mort de Jésus, les chrétiens ont raconté et propagé son histoire et son enseignement. Cette transmission d’abord orale, s’est faite ensuite par écrit, dès la fin du Ier siècle. Dans leurs réunions, les premiers chrétiens utilisent à la fois les Écritures juives et des textes chrétiens de diverses origines. Avant même que les Pères de l’Église ne se préoccupent de fixer un canon, beaucoup de textes circulent ainsi, dans des langues très diverses (grec, latin, syriaque, copte, arabe…). L’établissement du canon (mot qui apparaît au IVe siècle) s’est fait progressivement, en fonction de l’autorité de l’auteur présumé, et des usages des diverses communautés. C’est vers l’an 400 qu’Augustin invite les communautés chrétiennes à suivre les pratiques des Églises les plus nombreuses, et donne une liste des 27 livres qui composeront le Nouveau Testament. Quelques textes ont encore été discutés jusqu’au concile de Trente, qui fixe définitivement la position de l’Église catholique en 1546.

L’ensemble des textes qui n’ont pas été retenus par l’Église, mais qui continueront néanmoins à circuler, forme ce que l’on appelle la littérature « apocryphe ». Ce terme, qui signifie « secret », avait au départ un sens positif : le message transmis avait une valeur telle qu’il ne pouvait être reçu que par des initiés qui en étaient dignes. Certains textes ont été écrits à la même époque que les évangiles canoniques. D’autres ont été écrits très tardivement. Les textes apocryphes racontent des passages de la vie de Jésus, de sa famille ou de ses disciples, ou rapportent des paroles qui lui sont attribuées. Comme les textes canoniques, ils n’ont en général que peu de valeur historique : ils intègrent beaucoup de légendes fabuleuses empruntées aux traditions locales, et leurs auteurs n’ont pas notre souci de précision historique. Mais ils nous donnent des informations précieuses sur la diversité des pratiques et des doctrines des premières communautés chrétiennes.

Les textes apocryphes forment un ensemble extrêmement volumineux, riche et divers (leur publication par la Pléiade comprend près de 4000 pages en deux tomes). Certains textes ont été perdus. Ils sont souvent très mal conservés, et on continue à en découvrir.

Rémi Gounelle est professeur d’histoire de l’Antiquité chrétienne à la Faculté de théologie protestante, Université Marc Bloch (Strasbourg II). Il a beaucoup travaillé sur les textes apocryphes, et apporte ici une réponse à de nombreuses questions que nous nous posons. feuille

Marie-Noële et Jean-Luc Duchêne

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Vivre

Étrangers sur la terre, par Henri Persoz

Nous visitions Bruxelles avec nos amis belges, en passant bien sûr par la fameuse « Grand-Place ». Un peu en contrebas, nous voulions voir aussi les Halles St-Géry, dans un quartier moins touristique et nettement plus populaire. Nous nous étions égarés, ne retrouvant plus la place en question...

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En Bref

Dans le monde et dans les Églises par Claudine Castelnau

Islam

  • Des voix différentes
  • Apostasie

Écosse - Vatican

  • Le Chancelier britannique à Rome
  • Rome

États-Unis

  • Procter & Gamble n’est pas satanique
  • Discrimination sexiste

Angleterre

  • La parabole des talents

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Commenter

Si Dieu existe, pourquoi y a-t-il tant de mal dans le monde, tant de souffrance, de guerres, de catastrophes naturelles ? Cette question, nous l’avons certainement tous entendue ou nous l’avons posée nous-mêmes.

Je fais le shalom et le mal,
moi, le Seigneur, je fais tout cela (Ésaïe 45, 5-7)
, par Thomas Römer

Dans une conception polythéiste, où le sort de l’univers dépend des agissements d’une multitude de divinités, l’irruption du mal et de la souffrance peut être attribuée à des divinités maléfiques qu’il s’agit pour l’homme d’apaiser. Pourtant la Bible hébraïque, en tant que fondement du judaïsme et du christianisme, affirme clairement que le Dieu d’Israël est l’unique Dieu, créateur du ciel et de la terre. À partir d’une telle affirmation monothéiste la question du mal se pose avec une grande acuité...

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Regarder

Photo D.R.

3 hommes dans l’histoire ont marché sur l’eau

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Débattre

Flux migratoires, sécurité, identité, mondialisation… Comment trouver une réponse à ces questions et sortir des inquiétudes qu’elles suscitent ? Jean-Pierre Cavalié, de la Cimade, pense que les valeurs éthiques doivent dominer les valeurs financières. L’ouverture de toutes les frontières est peut-être la solution !

Vers une citoyenneté cosmopolite
et l’ouverture des frontières
, par Jean-Pierre Cavalié

Ces régions, proches de Versailles et de Paris, étaient sous le regard du roi. En plus ces régions très riches sont des régions frontières avec l’Angleterre à l’Ouest et avec les Pays Bas au Nord. La ligne qui va de Bohain à Roisel, au Nord de St Quentin dans les collines du Vermandois, est plus connue pour ses sites de grandes batailles modernes que pour son « chemin des huguenots » ou sa Boîte à cailloux près de Hesbécourt...

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Retrouver

Si Dieu existe, pourquoi y a-t-il tant de mal dans le monde, tant de souffrance, de guerres, de catastrophes naturelles ? Cette question, nous l’avons certainement tous entendue ou nous l’avons posée nous-mêmes.

La Boîte à Cailloux, par Vincens Hubac

Dans une conception polythéiste, où le sort de l’univers dépend des agissements d’une multitude de divinités, l’irruption du mal et de la souffrance peut être attribuée à des divinités maléfiques qu’il s’agit pour l’homme d’apaiser. Pourtant la Bible hébraïque, en tant que fondement du judaïsme et du christianisme, affirme clairement que le Dieu d’Israël est l’unique Dieu, créateur du ciel et de la terre. À partir d’une telle affirmation monothéiste la question du mal se pose avec une grande acuité...

 

Lire

Livre : Une incroyable prière. Les Lamentations de Jérémie

Livre : Camus et l’homme sans Dieu

Livre : La double prédestination chez Calvin

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RésonnerAffiche du film "va, vis et deviens"

À l’occasion de la sortie en DVD de « Va, vis et deviens », Pierre Nambot nous présente ce film qui parle d’espoir, de solidarité, de racisme, d’identité, de tolérance, d’intégration, de devenir, d’amour maternel et d’amour tout court.

Va, vis et deviens, par Pierre Nambot

Voici une injonction qui a valeur de devise, en particulier pour les jeunes qui connaissent des débuts difficiles. Dans son roman : « Ne te retourne pas », le dramaturge canadien James W. Nichol aborde ce thème. Abandonné sur une route de l’Ontario et ballotté de foyer en foyer, le petit Walker a en tête cette unique recommandation qui lui donne la force d’avancer et de surmonter les embûches. En matière de cinéma, le film de Radu Mihaileanu, « Va, Vis et Deviens » en est une admirable illustration...

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Nouvelles

Journées Évangile et liberté "Spiritualités"

Dépliant

Revue de l’Association Médico-Sociale Protestante

Recueil des interventions des Journées sur "Le Secret"

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Courrier des Lecteurs

Évangile & liberté comprend une page entière consacrée au Courrier des lecteurs. Nous voulons ainsi une page vive, animée, publiant librement vos réactions à tel ou tel article.

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Citation

Le véritable athéisme, c’est la résignation.

Théodore Monod, Terre et Ciel

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