![]() |
![]() |
||||||||||||||||||||||||||
![]() |
![]() |
![]() |
||||||||||||||||||||||||
Numéro 203
|
La réalité apparaît comme étant de plus en plus complexe, et plus la science progresse, plus on prend conscience de tout ce que nous ne savons pas, et même de ce quelle ne saura jamais. Cest le début dune grande sagesse, et elle laisse ainsi bien de la place à dautres, et aux théologiens en particulier. |
Mais il y a une autre voie éminemment supérieure qui consisterait à ne pas avoir peur de la science, et au contraire essayer de profiter de ses avancées pour purifier la foi de tout ce qui peut lencombrer. Ainsi, par exemple peut-on prendre au sérieux les mises en garde de la psychanalyse et éviter dans la foi ce qui peut être de lordre du symptôme dune enfance mal assumée, et trouver ce que peut être la foi adulte.
Lidéal est donc dabandonner lidée de guerre avec la science pour collaborer avec elle sans en avoir peur. La science peut avoir un effet de purification de la théologie, en la débarrassant de toute pensée non adaptée au monde ou à la réalité psychologique de lhomme. Ainsi, sil est inconcevable scientifiquement quil puisse y avoir un Dieu agissant à lencontre des lois de la nature, alors prenons-en acte et enlevons ce bazar inutile et encombrant de nos croyances. Une bonne théologie doit être adaptée au monde, être pertinente et efficace. Pertinente par rapport à notre réalité biologique et psychologique, et efficace par rapport au fonctionnement du monde. Croire que par la prière on pourrait changer la météo peut être une tentation dans laquelle la religion est souvent tombée ; aujourdhui nous savons que ce nest pas possible alors renonçons-y. Certes, bien des gens y ont déjà renoncé, mais il faut aller plus loin, dans les domaines de la fécondité, de la santé physique et autres.
Il est bon que la science remette le religieux à sa place, nous dissuadant dattendre de la part de Dieu des interventions matérielles dans le monde, et nous permettant de recentrer la prière, la pratique religieuse dans ce qui est du domaine spirituel.
Mais la science na pas quun rôle de bridage de la théologie, ou de la pratique religieuse, elle nous ouvre aussi des horizons extraordinaires. Par exemple, elle nous a permis de dépasser la tyrannie du sens commun. Ceux qui disent quils ne croient que ce quils voient sont aujourdhui des imbéciles ou des ignorants. Le monde est infiniment plus compliqué que ce que nous imaginons.
Cest une grande chance, parce que la science, aujourdhui, loin de ne faire que réduire les possibles, les agrandit. La science cesse dêtre cette espèce de censeur, froid et sûr de lui, qui seul aurait le droit de dire ce qui est possible et ce qui nest pas possible, et détenant en lui-même le critère de toute vérité. La science, par exemple, a totalement fait exploser lidée de lévidence du sens commun. La réalité apparaît comme étant de plus en plus complexe, et plus la science progresse, plus on prend conscience de tout ce que nous ne savons pas, et même de ce quelle ne saura jamais. Cest le début dune grande sagesse, et elle laisse ainsi bien de la place à dautres, et aux théologiens en particulier.
Ainsi, la mécanique quantique en particulier est-elle absolument incroyable : elle nous montre que la réalité matérielle se comporte dans le domaine microscopique dune façon qui na rien à voir avec ce que nous pouvions imaginer. On voit ainsi des particules exister à plusieurs endroits différents en même temps, dautres communiquer entre elles alors quaucun signal physique ne les relie, dautres qui peuvent traverser les murs les plus épais. On voit aussi des objets qui nont pas de masse, dautres sur lesquels le temps na pratiquement pas de prise, bref, on est dans un monde inimaginable. Le mérite de tout cela est, en particulier, de montrer que le « sens commun », cest-à-dire lidée de bon sens que lhomme de la rue peut se faire de la réalité est fausse quant à la nature même des choses, au moins dans le domaine microscopique. Il ny a ainsi plus dévidence, on ne peut plus dire quune chose est évidemment possible ou impossible. Cela va même si loin quil est étonnant de remarquer quil y a un nombre considérable de grands physiciens qui sadonnent à la parapsychologie, ou qui croient à des choses que le bon sens récuse évidemment. Aujourdhui la science est infiniment plus tolérante à légard didées et même de phénomènes non « physiques » quelle ne la jamais été, cest une ouverture extraordinaire.
Le versant positif de cette situation, cest que les scientifiques eux-mêmes sont demandeurs de réflexion sur justement ce qui leur échappe, sur le sens, et sur ce « méta-physique », dont le plus grand nombre devine limportance. Aujourdhui, il y a des scientifiques athées, bien sûr, mais dans le fond, ce nest pas la majorité et cest rarement leur science qui les rend athées. Un peu de science éloigne de Dieu, beaucoup en rapproche.
Mais ce nest pas une raison pour dire nimporte quoi ; bien sûr on peut toujours tout dire et tout justifier si on le veut, mais si lon reste dans le raisonnable, la science contemporaine a quand même un certain message sur le monde physique dont nous devons tenir compte.
Le problème, cest que la physique, en particulier, est devenue tellement compliquée et difficile à comprendre par le commun des mortels, que la plupart des théologiens et des philosophes nosent pas en parler, ou mener une réflexion à partir delle. Ou alors sils osent, ils se ridiculisent souvent en interprétant de travers telle ou telle théorie. Alors devant ce champ vide, ce sont le plus souvent les scientifiques eux-mêmes qui viennent simproviser philosophes ou théologiens. Le résultat nest pas forcément plus heureux. La philosophie est un métier et on ne simprovise pas nécessairement théologien sous prétexte que lon est docteur en science. Ainsi, trop des livres qui ont paru de la part de ces scientifiques autoproclamés philosophes partent de considérations extrêmement intéressantes, mais font des développements fort décevants, ou aboutissent à des conclusions enfantines.
Il y a donc nécessité dun dialogue entre la science et la théologie, mais il est vrai que les conflits sont toujours latents, et quil faut dabord essayer de comprendre doù ils peuvent venir.
Orion Nebula and Trapezium Cluster. Photo ESO © |
Le problème avec le discours scientifique sur lUnivers, cest quil a utilisé les mêmes mots que la théologie mais dans des sens différents. Ainsi la science, comme la théologie, parle de lhomme, du monde, de la Terre, du Ciel... mais ce nest pas pour parler de la même chose.
Par exemple, si lon parle de la place de lhomme dans le monde, les deux ont des choses à dire. La science va parler de la situation concrète, elle va se demander si la Terre est au centre de lUnivers, si cest elle qui tourne autour du Soleil, ou si cest le contraire. La religion, elle, va se poser la question de limportance de lhomme dans lUnivers sans que ce soit une question de topologie. Mais le problème de la théologie, cest quelle est presque obligée à un moment donné dutiliser un langage imagé. Ainsi, une certaine théologie peut vouloir prétendre que lhomme est un événement fondamental et central dans le plan créateur de Dieu, dans lUnivers même. Pour dire cela, elle pourra dire, même si cest symbolique que lhomme est au centre de lUnivers, et donc que la Terre quil habite est au centre du système solaire. Cela était possible tant que le champ était libre. Mais quand la science a commencé à sintéresser à ce genre de choses, les conflits sont apparus.
Ce genre de question devrait être facilement résolu par une bonne théorie du symbole, en comprenant quon peut affirmer que lhomme est au centre de lUnivers même si cela nest pas vrai scientifiquement. Mais certains théologiens ont malheureusement encore une théorie trop réaliste du symbole, et voudraient que toute affirmation théologique soit aussi vraie au sens littéral (le même problème existe pour la lecture des textes bibliques). En fait, lhomme peut très bien être au centre de lUnivers du point de vue théologique sans quil en soit ainsi du point de vue géographique ou cosmologique.
De même, dire que lhomme descend du singe est une proposition scientifique défendable, mais dun point de vue théologique, cest une absurdité. Lhomme ne descend pas du singe, mais de Dieu, parce que ce qui intéresse le théologien, précisément, ce nest pas la dimension animale de lhomme, mais son expérience en tant quêtre humain libre, capable de choisir, de penser, de se sentir responsable, et de sentir le sentiment de culpabilité qui lui na rien à voir avec le singe. Les deux discours ne parlent pas de la même chose, même sils utilisent le même registre de mots. Le discours scientifique parle de la description concrète du monde, de lhomme et la théologie parle du domaine du sens, de lexpérience humaine. Et comme ce sont parfois les mêmes mots qui sont utilisés, on demande au penseur moderne dêtre, en quelque sorte, bilingue et de pouvoir, à la fois, dire que lhomme descend du singe et pourtant quil est bien un fils dAdam et Ève dans lexpérience quil fait de son humanité (ou que lUnivers est apparu par le Big Bang, et pourtant quil a bien été créé par Dieu)... mais sans faire de rapprochement entre les deux discours.
Pourtant, on ne peut soutenir jusquau bout cette séparation des deux domaines. Ou alors il faudrait avoir une conception très cloisonnée du monde. Quon le veuille ou non, la science et la théologie finissent par se rejoindre à certains endroits. Cest vrai déjà en lhomme qui est le sujet principal (après Dieu) non seulement de la théologie, mais aussi de la psychologie, et à un moment donné, il faudra bien faire larticulation entre les deux discours. Et même si le théologien se contente de parler de Dieu, à moins davoir une conception très philosophique de Dieu, comme sorte didéal purement abstrait et inactif, Dieu est considéré comme interagissant dans le monde : la question est donc de savoir comment, et de proposer une théorie qui soit compatible avec la science. Et si lon parle de prière, comment cela peut-il se concevoir ? Est-ce un transfert dinformation, alors ça concerne la science, et de qui vers qui ? Comment cette information est-elle véhiculée ? Il faut bien répondre à ces questions, sinon la prière sera reléguée dans le domaine des méthodes Coué ! (ou dans le meilleur des cas comme une sorte de méditation personnelle)
On pourrait donc garder la religion absolument à lécart de la science, mais alors il faudrait faire de très graves sacrifices. En particulier, abandonner toute idée de « prière », abandonner lidée dun Dieu interagissant dans le monde, pour ne garder quun Dieu idéal, philosophique et moral. Cest la tentation de certains théologiens libéraux qui vont vers lathéisme, en se contentant de voir dans la religion une réflexion sur les idéaux et le sens que lon peut trouver à sa vie, et la pratique religieuse comme une sorte dhygiène psychologique intéressante, mais elles-mêmes inaptes à mettre vraiment en relation avec le transcendant.
Pour permettre à la théologie de survivre au côté de la science, il faut savoir de quoi elle parle. Laplace disait : « Dieu, je nai pas besoin de cette hypothèse... » Il avait raison, Dieu nest pas une hypothèse scientifique, il est par définition le méta-physique, ce qui est au-delà du physique.
Là est précisément la question, le monde réel se réduit-il à ce quen dit la science, ou à ce quelle pourrait en dire ? Certainement pas, on le sait, il ny a pas que du physique dans ce monde, mais aussi des choses qui sont dun autre ordre. Cest sans doute la pétition de principe fondamentale du théisme : il y a du « méta-physique », cest-à-dire des dimensions qui échappent fondamentalement et échapperont toujours à la science. Pour justifier cela, il est tentant dévoquer des choses qui sont de lordre de lexpérience humaine et qui ne sont pas physiques : lamour, le don de soi, la gratuité, voire la haine. Mais il ne faut pas se réjouir trop vite, parce que la science ne se réduit pas à la physique, il y a aussi la psychologie, la biochimie du cerveau et lon pourrait très bien « expliquer » lamour par des mécanismes et des réactions psychologiques identifiables. Cela nexplique pourtant pas tout et le concept même damour, par exemple, est quelque chose dimportant dont il nappartient pas à la seule psychologie de parler.
Peut-être que lélément le plus essentiel, et qui fonde la théologie, cest celui de liberté. La question est bien là : tout est-il déterminé par des lois et des mécanismes, où y a-t-il une liberté, dans lhomme, dans le monde, dans lUnivers ? Cest la liberté qui est la faille fondamentale de la toute-puissance de tout discours scientifique. Les hommes de science eux-mêmes ont toujours senti le danger quil y avait à envisager lexistence de la liberté dans leur système sils voulaient exclure tout autre discours que le leur. Pour Laplace, il ny avait aucune liberté dans la nature, tout étant déterminé par des lois, et même Einstein était déterministe, refusant que « Dieu joue au dés »... La psychanalyse, aussi, dune certaine manière, comporte ce risque : poussée à bout par certains extrémistes, elle peut vouloir « expliquer » le comportement de chaque humain par des mécanismes et par son histoire.
Le point qui me semble capital, en effet, cest celui de lexistence de liberté (cest-à-dire dune certaine indétermination) dans lUnivers. Cest là, et seulement là que peut se glisser la question de la responsabilité pour ce qui est de lhomme, de la création et dune éventuelle action non physique. |
Le point qui me semble capital, en effet, cest celui de lexistence de liberté (cest-à-dire dune certaine indétermination) dans lUnivers. Cest là, et seulement là, que peut se glisser la question de la responsabilité pour ce qui est de lhomme, de la création et dune éventuelle action non physique.
Il semble admis quil y ait dans le monde physique une indétermination profonde, assumée et modélisée par les théories scientifiques mêmes, ce qui rend caduque toute conception « déterministe ». Lexpression la plus connue en est dans le « principe dindétermination » de Heisenberg modélisant une « indétermination » fondamentale dans la réalité même (et pas seulement une « incertitude » qui pourrait provenir de notre manque de connaissance). Par conséquent, même si lon connaissait toutes les lois physiques possibles du monde, on ne pourrait prédire lavenir par de simples équations, il y a toujours une indétermination qui demeure et que le temps résout dune manière ou dune autre, sans que rien de physique ne détermine cette résolution.
Cest absolument passionnant parce qualors le cours du monde lui-même qui se fait dans le cadre strict des lois physiques est sans cesse devant une multitude de possibilités, il peut évoluer dune manière ou dune autre, sans que rien ne permette de prédire ce qui va se passer, les solutions étant toutes « physiquement » possibles.
Cest cette même indétermination que lon retrouve à un degré infiniment plus élevé chez lhomme. Lhomme nest quen partie déterminé par ses gènes et son histoire, il y a chez lui une part indéniable de liberté ; il peut choisir de faire une chose ou une autre et cela peut avoir des conséquences assez consi-dé-rables, même du point de vue cosmique. Or lhomme nest pas étranger à lUnivers, il en est une parcelle, et si lhomme a une liberté, doù lui viendrait-elle si elle nexiste nulle part ailleurs dans le monde ?
Il semble donc bien que la liberté, ou tout au moins lindétermination, est quelque chose de général et duniversel, à des degrés divers. Certes, une pierre a peu de liberté de devenir autre chose que ce quelle est, pourtant sur des milliards dannées, nul ne peut dire exactement ce quelle deviendra. Donc il y a de la liberté dans le cosmos, et lhomme ne fait que concentrer cette liberté car il en a beaucoup plus que dautres, et surtout il a une conscience lui permettant dopérer des choix.
Et si lon parle de la place de Dieu dans lUnivers, ce nest, je crois, que là que lon peut la voir. Certes, les commencements de lUnivers ont fait rêver bien des théologiens qui ont voulu semparer du « Big Bang » comme une sorte de preuve de la création ex nihilo par Dieu, mais cest une démarche pour le moins stérile. Dabord elle est dangereuse, parce que la théorie du Big Bang est parfois controversée, tout comme la thèse dun commencement absolu de lUnivers. Et puis, même si notre Univers a eu un commencement, vouloir sen emparer pour y mettre Dieu, cest, dans le meilleur des cas, tomber dans le Déisme : Dieu alors aurait eu sa place au commencement, mais que ferait-il maintenant, et comment ? Cela ne dispense pas de se poser la question essentielle de savoir comment Dieu aujourdhui agit sur la Terre.
Or si Dieu agit sur la Terre et dans lUnivers, si Dieu est créateur et agissant dans le monde, il faut pouvoir dire comment. Il me semble que le seul moyen de concevoir laction de Dieu dans le monde soit précisément dans ces degrés de liberté de la nature. Le monde physique est sans cesse soumis à des indéterminations microscopiques dont chacune ne semble pas essentielle, mais dont laccumulation sur des millions et des millions dannées peut avoir un effet considérable.
Nebula in magellanic cloud. Photo ESO © |
Il est en effet curieux de voir que lUnivers, qui est soumis à des lois physiques qui vont dans le sens global de la dégradation, connaisse, au moins localement, une organisation croissante, et des complexifications. Aujourdhui, des physiciens disent que lUnivers est soumis à des lois physiques, mais quil y a aussi nécessairement en lui une « tendance à la complexification » qui est dun autre ordre. Et bien, le chrétien peut voir dans cette « tendance à la complexification » une image de Dieu lui-même. Comme si lUnivers évoluait, tenu presque totalement, mais pas complètement, par des lois physiques, et quil était soumis à une sorte de puissance évolutive, un souffle qui le pousse sans cesse dans un sens particulier. Dieu serait ainsi comme pipant sans cesse les dés du hasard auquel est soumis le monde. Si les indéterminations se résolvaient simplement par hasard, rien nen sortirait. Mais justement, il y a sans cesse un décalage infime qui finit par saccumuler parce quil va majoritairement dans le même sens, et finalement permet de créer des réalités nouvelles.
Il semble quune conception scientifique de lUnivers ne permette pas de concevoir un Dieu agissant très matériellement et rapidement dans lUnivers, un Dieu pouvant faire des miracles comme des interventions concrètes, et encore moins en allant à lencontre des lois de la nature. Il faut donc renoncer à lidée un peu moyenâgeuse dun Dieu tout-puissant, personnel, et agissant comme un surhomme avisé dans le monde. Cependant, limage de Dieu comme un souffle créateur poussant lUnivers depuis des millions dannées dans une certaine direction nous donne un Dieu véritablement créateur, et agissant dans le monde. Dieu est infiniment puissant, mais sa puissance ne sexprime que très lentement, parce que les marges laissées par les lois physiques ne sont que très faibles.
Quant à lhomme, on peut penser quil est soumis, lui
aussi, à cette puissance créatrice, comme toute partie de
lUnivers, mais quil a en plus, de par sa sensibilité
et son intelligence, la capacité à la saisir, la ressentir,
et se laisser transformer par elle infiniment plus que quoi que ce soit
dans lUnivers. Ainsi lhomme a non seulement plus dindétermination
et de liberté que tout objet de lUnivers, mais il peut aussi
profiter plus que tout de la puissance créatrice de Dieu. Il est
comme un amplificateur local dune puissance cosmique universelle.
Cela se fait par la prière, qui est sans doute la manière
humaine dessayer de sexposer et de se laisser transformer
par cette puissance cosmique qui a créé le monde, et aussi
par son intelligence qui lui permet dessayer de la comprendre. Cest
ainsi que lon peut faire le lien entre ce Dieu cosmique et le Dieu
de la foi, lien qui manque à tant de théologies qui ont
tendance à parler soit dun Dieu cosmique comme principe un
peu philosophique mais avec lequel nous navons aucune relation,
soit comme un Dieu de notre sentiment, mais dont nous ne savons pas comment
ce Dieu là pourrait avoir une quelconque place dans notre vision
de lUnivers.
Bienvenue |
|
|
Numéro 203 |
|