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Dans le N° 198

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Sacerdoce universel, loi du marché et démocratie

Le message que ce lecteur nous adresse, à propos de l’éditorial du numéro de février, nous invite à rester vigilants envers le sacré et l’économie, qui ont peut-être trop tendance, de nos jours, à confisquer la parole de l’individu.

Lorsque, dans l’éditorial de Laurent Gagnebin, je lis « sacerdoce universel », je pense à « action citoyenne ». Je suis en relation avec une association de quartier « Agissez, rêvez », à dominante maghrébine, qui s’efforce de faire valoir les besoins des quartiers par les gens des quartiers eux-mêmes ; comme ils disent : « On veut d’abord exister, et exister, c’est parler. »

La démocratie recule dans la mise en pratique de la « réalité du sacerdoce universel ». Elle a hiérarchisé en loi, le savoir, la connaissance, le pouvoir temporel et… spirituel, comme le montre l’affaire des caricatures.

Nous sommes entrés dans un fascisme économique avec la loi du marché, libre et sans concurrence, la marchandise, nouvelle écriture (image) qui domine l’homme et bientôt un fascisme religieux au nom de l’amour de Dieu.

Amour sacré de l’argent, amour sacré de Dieu. On est sur un fil ! Que devient l’individu, l’homme, la femme ?

Le sacerdoce universel, c’est la parole rendue à l’individu, c’est ce que voulait l’apôtre Paul, en opposant la Loi du Temple à la vie (parole et action) de Jésus de Nazareth.

Je vote depuis 1957, je ne sais pas si je voterai en 2007.

Il reste, comme dit l’éditorial : l’espoir fou du blé qui lève.

André Lavallée, Avignon

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