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Mais où est donc le royaume, tant recherché par les chrétiens ? L’auteur nous montre qu’une fois de plus, les traductions sont parfois tendancieuses.

Ces lignes s’inscrivent dans la continuité de l’article d’Henri Persoz paru le mois dernier. La parabole a une portée éthique qui révèle un Dieu de justice. Mais, comme son nom l’indique, la parabole « parle à côté ». Elle anime un débat dans lequel sont dénoncés l’idolâtrie et le salut par la Loi.

Un certain christianisme a placé la résurrection au centre de sa foi. Mais ce n’était pas le cas, au premier siècle, d’autres christianismes, moins officiels. Par exemple l’évangile de Thomas n’en parle pas. Ce récit de Luc fait remarquer que l’enseignement biblique est plus important.

L’un des principaux arguments contre l’attribution à Paul des épîtres pastorales (1 & 2 Timothée, et Tite) est qu’on n’y reconnaît plus la théologie paulinienne. Mais quelle est celle de l’auteur de ces lettres où dominent les exhortations et une perspective institutionnelle ? Cet article est la suite de la réflexion sur les Pastorales entamée dans le n° 218.

Le titre (épîtres “pastorales”) des trois lettres à Timothée et à Tite renvoie au pasteur, berger du troupeau ; elles contiennent en effet des instructions à des responsables de communauté. Leur attribution à l’apôtre Paul est attestée par leur texte comme par la tradition. Tout semble simple, et pourtant...

Progrès scientifiques, prévisions météo de plus en plus précises : l’homme contemporain peut avoir l’impression d’une certaine maîtrise sur ce qui paraissait autrefois mystérieux et divin. Pourtant en 2008 se pose la même question qu’au temps de l’Ecclésiaste : comment agir ?

Elle est bien gênante cette parabole des ouvriers de la onzième heure. Car elle prétend que l’on peut payer autant celui qui travaille depuis le matin et celui qui n’a pu être embauché qu’à la onzième heure. On ne peut donc plus : «Travailler plus pour gagner plus» !

Louis Pernot analyse les Béatitudes de Luc (6,20-26), et explique que les « malheur à vous… », bien difficiles à comprendre, correspondent à une erreur de traduction.

Ce n’est pas d’aujourd’hui que les familles sont un peu compliquées et que l’on peut avoir plusieurs pères suivant la définition que l’on donne à ce mot. L’exemple de Jésus de Nazareth est peut-être le plus célèbre.

Donner sa vie à qui et pour quoi ? Cette traduction ne représente pas le sens du verbe grec employé par l’évangéliste Jean. Mais elle arrange bien ceux qui aiment les sacrifices.