logo d'Évangile et Liberté

Questions posées & Réponses proposées

question
précédente
liste suivante

4. Sujet : Pardonner le suicidé ou pardonner le suicide ?

La personne ki meurt de la grippe espagnole, j'suis désolé, mais elle ne peut pas empêcher ce fait (scientifik soit dit en passant et fatal) alors ke la personne encor maîtresse d'elle-même,(même si elle croit le contraire, je suis passé par là), peut encore se rattraper: pour elle, seulement le bien-être doit suffire pour kil ou elle se sente bien,la difficulté est de trouver le bien-être et de l'accepter avec ses avantages et ses inconvénients!

Je ne crois pas en dieu. Par contre si j'admettais sa présence je dirais ke la plus sage pensée kil soit pour lui serait de blâmer celui ki a refusé son don: la vie.

Tout le monde se bat pour sa place dans la société et philosofikement, en tant kêtre humain, nous nous devons d'être ce ke nous sommes: les êtres les plus extraordinaires ki soient entre nous.

Je ne pardonnerai jamais le suicidé car il se fuit lui-même mais kant au suicide: oui, car l'acte en lui même sentimentalement est courageux, et là s'arrête notre droit d'éloger sur ce sujet.

On ne pourra pas dire ke le suicide est un acte admirable ki mérite kon meurt par lui...le succès intérieur, oui.

haut

Je comprends votre réaction.

Je pense aussi évidemment que le suicide est une faute ou tout au moins une mauvaise chose...

Vous dites ne pas croire en Dieu... pour ma part je crois en Dieu, et pourtant, j'argumenterais d'une façon moins théologique sans parler de responsabilité vis-à-vis d'un "don" venant de Dieu. Je dirais d'abord que le suicide est simplement un gâchis, en effet, je suis d'accord qu'une vie peut toujours servir à apporter un peu de bien pour le monde et à aider ceux qui vivent dans la difficulté. Et d'autre part le suicide est de toute façon mauvais parce qu'il est source d'une souffrance immense et de beaucoup de douleur et de dégâts psychologiques chez les proches qui survivent.

Donc, oui, le suicide, ce n'est pas bien, c'est du mal, point.

Cela dit, ceux qui commettent cet acte ne le font en fait que rarement comme une chose délibérée et librement, froidement choisie. C'est le plus souvent un acte que le sujet fait presque malgré lui, suite à un trouble ou désordre psychologique (par exemple une dépression grave). Dans ce cas, on ne peut évidemment pas parler de faute "morale", puisque le sujet n'est pas vraiment libre, mais plutôt victime lui-même de quelque chose qui le dépasse. Cela entraîne évidemment à considérer qu'il y a un pardon possible aux suicidés, et d'autre part qu'il est important de se soigner ou de se faire accompagner quand ça ne va pas trop bien dans sa tête, la volonté ne suffit pas toujours à tout régler.

Très amicalement et meilleure vie possible à vous...

Louis Pernot

haut

pour réagir ou poser une question


Accueil

Pour s'abonner

Rédaction

Soumettre un article

Pour soutenir E&L

Courrier des lecteurs

Ouverture et actualité

Événements

Liens sur le www

Liste des numéros

Index des auteurs

Archives d'É&l

dernier N° complet

Liste des questions

Question suivante

Question précédente


Vous pouvez nous écrire vos remarques, vos encouragements, vos questions