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Après ou Au-delà

“Tous les problèmes sur l’au-delà sont en porte-à-faux parce que, précisément, on se demande si on sera vivant après la mort au lieu de se demander si on sera vivant avant la mort. Il n’y a aucun sens à postuler quoi que ce soit au-delà de la mort, si d’abord on n’a pas vaincu la mort durant la vie. C’est dans la mesure où on vaincra la mort durant la vie que l’on atteindra un sommet, d’où on pourra entrevoir l’horizon de l’immortalité comme une réalité d’ailleurs intérieure à nous-mêmes, car le véritable au-delà est un au-dedans. Il est donc bien clair que la vraie question, c’est d’être un vivant avant la mort. Il est bien vrai qu’on n’entre pas dans le ciel comme s’il s’agissait d’aller quelque part. Il faut devenir le ciel, il faut le devenir… Si nous sommes vivants, la mort n’est alors qu’un passage. La mort dans cette perspective cesse d’être une contrainte puisque, tout à l’opposé, elle est simplement la charnière du monde visible et du monde invisible, l’envol d’un être qui ne dépend plus de rien parce qu’il est tout entier porté dans l’oblation de son amour. Et le temps qui disperse, disloque, distend, peut se recueillir en un instant éternel, si nous sommes vivants. Le temps, c’est simplement la distance de nous-mêmes à nous-mêmes et le temps peut se transformer en éternité dans la mesure où nous nous intériorisons. L’éternité, c’est la victoire sur le temps quand il n’y a plus d’écart entre l’homme et lui-même, entre l’homme et Dieu, entre l’homme et son prochain”.

Maurice Zundel
Texte cité dans “Témoin d’une présence”
par Marc Donzé (éditions du Tricorne).
Extrait de Libre Pensée Chrétienne
(A. Verheyen B. 1890 Ellezelles).

Viens, toi le ressuscité

O Christ ressuscité

Viens traverser par ta résurrection

Tout lieu de notre vie

Où la crainte et le doute

Ont abîmé notre confiance

Et blessé notre être.

Souffle sur nous ton Esprit,

Inonde-nous de ta vie.

Renouvelle-nous par ton amour

Plus fort, que toute mort.

Dans ce monde

Où le poids de la souffrance,

L’intolérable mort

Des enfants et des innocents,

Où l’incertitude des lendemains,

Obscurcissent ton visage.

Ouvre en nous

Esprit du Ressuscité

Esprit de lumière

Les portes de la clarté du cœur

Pour discerner ta présence

En ceux qui se lèvent

Pour un monde meilleur

En ceux qui souffrent

En attendant un monde meilleur.

Dans la part de solitude

Qui est en chacun de nous

viens rafraîchir la terre assoiffée

O source intarissable de vie

Viens déposer en nous

La source d’une amitié sans fin

Qui est ton amour et ta présence.

Andréas Lof (Caumont)

 

L’homme vivant

Les hommes verront Dieu pour vivre.

Les prophètes l’ont annoncé :

ceux qui ont l’Esprit de Dieu en eux

et qui attendent sans cesse sa venue,

verront Dieu.

Sans doute, nous ne pouvons pas

voir Dieu directement,

et cela nous permet

de le chercher sans cesse.

Mais, en même temps,

le Fils nous donne de voir Dieu

de multiples manières.

Oui, la gloire de Dieu,

c’est l’homme vivant.

Et la vie de l’homme,

c’est de voir Dieu.

Les êtres que Dieu a faits

nous le font connaître.

Irénée
Evêque de Lyon,
Irénée (130-208).
Son nom signifie : “pacifique”
Il aurait péri lors d’une persécution
à l’encontre des chrétiens.
Martyr et Père de l’Eglise,
il proclame dans ce texte connu
que la gloire de Dieu,
c’est l’homme vivant..

L’Esprit de Dieu

L’Esprit de Dieu ne se laisse ni capter ni canaliser.

Il se trouve dans les traditions, dans les souvenirs. Il agit aussi, neuf, inédit, surprenant dans nos contemporains. Il nous inspire à chaque âge ce qui est le plus conforme aux besoins de chacun.

Il est l’esprit de vérité, actif tout au fond de l’être, en ces profondeurs où l’homme tient à Dieu par ses racines extrêmes. Pour se laisser guider par lui, il faut renoncer à l’accessoire, aux intérêts secondaires, aux préventions, à l’esprit de caste et de parti, à tout ce qui divise les hommes et les rend ennemis, afin de vivre dans la fraternité des enfants de Dieu, sous son regard et sa lumière.

Voilà le saint Esprit.

Charles Wagner

Il suffit de si peu de choses

Il suffit de si peu de choses

pour que se lève l’espérance.

Il est des espérances

qui couvent sous la braise.

Si tu soufflais un peu,

qui sait, elles s’allumeraient.

Il est des espérances enfouies

au cœur de l’homme,

si tu soufflais un peu,

qui sait, elles s’allumeraient,

Alors peut être que le cœur

du monde s’embraserait…

Il suffit de si peu de choses

pour que se lève le vent de l’Esprit.

Ecoute, n’entends-tu pas

tes volets claquer ?

Regarde ta maison

frémis d’impatience.

C’est le vent qui se lève,

le vent de Dieu.

Il t’invite à suivre la route

des grands “passeurs”.

Allez viens,

aujourd'hui c’est Pâques pour toi

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