D’abord parce que la mort est l’une des étapes de la vie. C’est d’ailleurs à partir du moment où la mort a été intégrée comme un élément incontournable de notre histoire personnelle que nous pouvons nous mettre à vivre pleinement, en mesurant précisément la valeur de chaque instant, mais aussi des relations humaines, des personnes. Le temps du deuil a ceci de positif qu’il nous remet devant les yeux ce qui est essentiel et ce qui n’est que secondaire. C’est la raison pour laquelle fréquenter les cimetières, ne serait-ce qu’au mois de novembre, peut avoir son utilité pour reprendre pied dans la vie : nous y retrouvons l’impératif qu’il y a à ne pas remettre au lendemain ce qui peut être vécu aujourd’hui.
La mort c’est la vie, car ce que nous disons de la mort et des morts en dit long sur ce que nous pensons de la vie comme cela en dit long sur nos superstitions. Tout d’abord, interrogeons-nous sur la manière d’enterrer nos morts lorsque nous ne dispersons pas leurs cendres. Pensons aux carrés confessionnels : comment espérer vivre les uns avec les autres quand nous séparons soigneusement les morts ? Ensuite, observons ces personnes qui claironnent leur athéisme et leur refus de l’obscurantisme religieux et qui vont embrasser un cercueil, parler au mort pour un dernier hommage et finir par dire que le défunt « est maintenant au ciel et nous regarde de là-haut ».
S’il s’agit de laisser les morts enterrer les morts pour ne pas s’enterrer dans une vie dénuée d’espérance, ne détournons pas notre attention de ce que la mort et les morts révèlent de notre humanité. Il se pourrait qu’une promenade dans un cimetière nous offre de belles leçons de vie : apprendre notre finitude, et déplacer notre espérance, de l’au-delà vers un quotidien où il serait enfin possible de vivre ensemble
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marietherese.rousselet@sfr.fr
Je suis heureuse de faire votre connaissance de vous rencontrer. Les deux livres que vous conseillez pour le culte je les aies. C’est l’ancien Pasteur, Marc, qui me les as conseillés. J’attends d’avoir une mutuelle pour me faire faire des prothèses auditives, car je suis sourde ; et en fauteuil roulant. J’habite en immeuble au 9ème étage vu la saison je ne sors pas de l’appartement. J’aime l’orgue et jean Sébastien Bach ; ma vedette c’est Vincent van Gogh ; je suis aquarelliste a mes heures. Je vous laisse pour ce soir et à une prochaine fois si vous voulez.