En janvier on fait de l’œcuménisme. Avec les catholiques naturellement. Mais aussi de plus en plus avec les juifs, les musulmans, les bouddhistes. On compare nos idées de Dieu et les rites qui lui plaisent.
Comment Jésus s’y serait-il pris ?
On voit bien dans les évangiles qu’il ne faisait pas de théologie. Il n’expliquait pas aux gens l’incarnation, la trinité, le péché originel, la rédemption par le sang de la croix, les sacrements ni rien de semblable. Il montrait « seulement » les images d’un paralysé qui marchait, un lépreux purifié, une prostituée réhabilitée, un collecteur d’impôts invité. Il appelait « fils de Dieu » ceux qui procuraient la paix et promettait le royaume des cieux aux pauvres en esprit.
Il disait que quand on a « vu » cela on a « vu » Dieu. Dieu se révèle dans la vie humaine, dans le dynamisme créateur de vie à l’œuvre au fond de nous pour nous régénérer, nous redonner courage et force d’affronter tous nos malheurs.
Au fond, la seule manière de parler de religion avec les autres, consiste à leur demander quelle vie leur donne leur foi, leur espérance et leur amour.
Et il en est de même quand on parle avec les athées, car ils partagent évidemment les mêmes préoccupations, les mêmes douleurs, les mêmes angoisses, les mêmes espérances que nous, que les catholiques et tout le monde
Parlez-moi de votre vie humaine et je comprendrai quel est votre Dieu, ce qu’il fait, ce qu’il propose.
En janvier on pense aussi qu’on entre dans la nouvelle année et on prend des résolutions. Quelles résolutions ?
Si vous pensez à votre Dieu, à l’image qu’en donnait Jésus dans les évangiles, vous saurez bien ce qu’il vous offre pour l’année nouvelle, ce qu’il est déjà en train de faire en vous – et en les autres – et qu’il vous propose : paix et courage intérieurs, harmonie et fraternité, esprit créateur, à vous comme aux autres hommes, sans discrimination. Parlez-moi de votre Dieu et je comprendrai la vie humaine qu’il vous propose.
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