À l’heure où les fondamentalismes se renforcent, il est vital d’affirmer que le dialogue des religions est non seulement possible mais nécessaire. Si, comme le disait Raphaël Picon, Dieu est toujours en excès, alors les autres religions ont des choses à nous apprendre à son sujet. Depuis bientôt vingt ans, le radicalisme musulman ne cesse de focaliser l’attention sur lui et de favoriser le développement de théories fantaisistes au sujet de l’islam. Les questionnements de nature essentialiste sont ainsi devenus légions : l’islam est-il soluble dans la République ? L’islam est-il compatible avec la laïcité ? Face à ces simplifications outrancières, redisons-le avec force : il n’y a pas un seul islam, réputé normatif, pas plus qu’il n’y a un seul christianisme ni un seul protestantisme. L’islam, comme toute religion mondiale et multiséculaire, est un univers à lui seul : combien de points communs trouver entre un juriste musulman indonésien de l’école chafiite et un membre de la congrégation soufie al-tidjâniyya ? Sans doute pas plus qu’entre un pentecôtiste brésilien et un professeur de théologie morale catholique enseignant en Europe. Ce qui est encore plus inquiétant, c’est la tendance à considérer qu’islam et occident représentent deux blocs opposés dans leurs fondements culturels. Mais là encore, les faits historiques sont têtus. Si christianisme et islam se sont affrontés, c’est d’abord parce que depuis le VIIe siècle, ce dernier n’a cessé de croître à proximité voire au détriment des sphères d’influence du christianisme – et que le christianisme le lui a bien rendu ! L’islam et le christianisme ressemblent donc plus à deux voisins vivant dans le même quartier depuis des décennies, avec leurs inévitables querelles de terrains, qu’à deux étrangers. Si christianisme et islam étaient si étrangers l’un à l’autre, ils ne se seraient pas affrontés avec autant de virulence.
L’un des vecteurs du dialogue réside donc dans la lecture dépassionnée de notre histoire commune ; de ce point de vue, l’approche historico-critique du Coran représente une chance. C’est le pari qu’a fait une équipe de chercheurs berlinois qui, réunis autour de l’islamologue Angelika Neuwirth, se consacrent à une édition critique du Coran. Ils démontrent ce qui aurait dû être évident : bien loin d’être apparu au beau milieu d’une région sans culture ni histoire, le Coran est un texte de l’Antiquité tardive regorgeant de références aux cultures grecque, chrétienne et juive. L’islam est donc moins ce Tout-Autre que nous peignent tant d’éditorialistes que ce cousin éloigné redécouvert à la faveur d’une réunion de famille et qu’il nous faut apprendre à connaître si nous souhaitons pouvoir dialoguer ouvertement avec lui. C’est dans cette perspective que l’anthropologue Mohamed Sghir Janjar nous fait l’honneur de traiter ici des débats contemporains à propos des origines du Coran.
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Je suis en contradiction avec vous.
Je crois être un « Honnête Homme », libre et de bonnes mœurs. Protestant (assidu) depuis toujours. je ne vois pas pourquoi je n’exprimerai pas ma pensée, en toute humilité, dans la démarche et dans l’éthique que la lecture et la méditation de nos textes sacrés ont irrigués dans mon cœur .
Voila ma lecture de l’Islam:
Cette religion est une religion de conquête qui veut nous amener par la persuasion (moyen doux et pacifique) et par la contrainte (moyen dur et violent) à un vivre ensemble conforme aux textes du coran.
Les 3 positions existent:
Les naifs
Je continue:
Les Naïfs (dont vous êtes)
Les racistes
Les cherchants (dont je pense être)
Ce qui me pousse à exprimer ma pensée c’est que la doxa actuelle des « Naifs » nous amènent tout simplement à la guerre, et les attentats actuels sont les prémisses de cette guerre
Voilà , c’est dit, caricatural peut être mais j’ai la conviction que c’est la réalité
Les musulmans n’ont rien à voir là dedans. Ils sont pour la plupart (aux rares conversions près) nés musulmans . La plupart sont des gens de qualité , qui veulent vivre en paix dans la République Française
Ce que j’ai compris c’est que tout pouvoir sur les hommes (représenté démocratiquement par des élus ou acquis par la ruse, la force ou la contrainte )passe par le pouvoir spirituel: Celui qui a le pouvoir spirituel a tous les autres pouvoirs.
Alors que faut il faire?
D’abord arrêter d’être naïf. Ensuite faire du coran un texte qui peut être lu , commenté ,expliqué par tout le monde et dans lequel les zones de lumière et les zone d’ombre seront identifiées, comprises et respectées
Enfin que ce dialogue interreligieux aille au fond des textes qui fondent les religions (et le vivre ensemble)Non ce n’est pas vrai. L’espérance n’est pas à rechercher dans les hommes, mais dans la Foi qui seule justifie la Charité
En finir avec l’hypocrisie : tout le monde est beau tout le monde est gentil!!
Merci – Allez demander à une institutrice (pas moi) qui a une classe de primaire avec des enfants français musulmans – ils bafouent la République et les petites déjà formatées veulent vivre comme les musulmans : séparation filles et garçons, insultes à la France etc…..on m’a demandé de participer à des réunions pour le vivre ensemble, depuis que je sais ce qui se passe dans les classes, j’ai refusé – j’ai lu le Coran de Chouraqui – mais le but des musulmans est de dominer. certes quelques musulmans ne demandent qu’à vivre pacifiquement, surtout ceux de la 1ère génération avec qui j’étais en contact au travail avant d’être à la retraite. C’est comme le nazisme, les Français musulmans se retrouveront extrémistes sans le vouloir – je ne veux pas être naïve, je suis chrétienne convaincue et souhaite l’entente, mais comme vous le dies, en finir avec l’hypocrisie –