Une deuxième histoire en noir et blanc, à Saint- Germain-des-Prés, qui se déroule aussi dans les années 60. Noir est l’étudiant tchadien fasciné par la couleur blanche de sa directrice de mémoire à la Sorbonne. Il ne s’agit pas là d’une quête d’identité par le jeu des différences mais une reconnaissance de mondes intérieurs. Pour Nimrod, écrivain et poète, la littérature et la passion amoureuse sont des passerelles intangibles qui passent au-dessus des différences de surface. L’un et l’autre – l’étudiant, qui a transféré sa bibliothèque de l’Afrique en France, et l’universitaire – se reconnaissent mutuellement à travers la littérature. « Cette vie agglomérée en savoir de papier qu’on appelait livres représentait l’intimité de chacun de nous. » Mais la littérature malgré sa force d’union, ne le comble pas, et ce sont les mots d’Aimé Césaire sur la négritude et sa rencontre avec Zouna l’Algérienne qui le bouleversent. Ce roman nous interroge sur le lieu où se loge l’identité et comment elle se fait jour, précisément dans l’exil et la rencontre amoureuse. Questionnant et envoûtant
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