Jésus a, dit-on, crié « lève-toi et marche » et remis debout un homme immobilisé pourtant par une paralysie qui semblait insurpassable. Et cette parole d’espérance retentit toujours à nouveau profondément dans nos cœurs comme un souffle de vie qui renouvelle notre dynamisme, comme une lumière qui brillerait dans l’obscurité d’une tombe.
Nous ne réussissons pas toujours à mettre en œuvre cet esprit de renouveau, mais avec tous les hommes de bonne volonté, nous persévérons dans la construction du monde meilleur et plus heureux que Dieu suscite, dans un monde qui ne saurait nous désespérer.
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Quels beaux texte et commentaire………..
« Nous ne réussissons pas toujours à mettre en œuvre cet esprit de renouveau »
Peut-être que tout « ne dépend pas que de nous », ainsi qu’ Epictète pourrait le dire.
Mais demeure possible ;
Ne jamais désespérer, équivalent d’être sans espoir, mais pas sans espérance, effectivement.
La vie peut toujours émerger, même de ce qui semble, être de nulle part..
Croire aux bonnes surprises en réserve, même si nous ne savons ni où, ni quand, ni même comment.
Croire en un Dieu qui nous surprend ? Encore.
1)Il est bon de croire…pour vivre.Le tout est justement de choisir des croyances qui font vivre,et non des croyances qui répandent la mort.
2)Mais savoir que ce ne sont que des croyances, pour ne pas vouloir les imposer à ceux qui en ont d’autres.
Problème: si on a conscience que ce sont seulement des croyances, ces choses auxquelles on croit sont-elles encore efficaces pour nous aider à vivre « bien »?
3) Pourquoi attribuons-nous à « Dieu » ce qui est en l’homme lorsqu’il donne le meilleur de lui-même?
Croire n’est pas si difficile, ai-je entendu ce matin au culte,à propos de la guérison du paralysé qui faisait la manche à l’entrée du temple, dans le texte des Actes d’apôtres. Il suffit de faire un pas: croire ceux qui disent au nom de Jésus, « Lève-toi et marche » . Eux-mêmes ont cru dans la force de cette parole, car Jésus d’abord y a cru, c’est-à-dire qu’il voyait en elle, celle du » Dieu vivant », auquel il croyait (le Seigneur? l’Eternel? El (=force, en hébreu)? Celui-qui-est-avec-toi?). Vous me suivez? En langage non religieux je dirai qu’ il croyait en l’homme. Pour moi le christianisme est un humanisme.
Pour ma part je ne crois pas en l’homme, ou en tout cas pas en moi ! Ce qui en moi me relève et me met en marche vient de l’extérieur de moi. Ca me traverse, me transperce, ça me touche, quelque chose comme ça. Mais ça ne vient pas de moi, ça je le constate chaque jour. D’ailleurs plus ça va et plus j’essaie de lacher prise et de me laisser faire, en comptant encore sur cet extérieur pour combattre ma part d’ombre qui résiste. C’est juste trop bien !
Bonjour Daniel, vous ne croyez pas en l’homme? Pourtant Jésus y croyait! Que vous ne croyiez pas en vous en tant qu’individu ne devant rien à personne, soit. Moi non plus! Bien fou serait qui croirait s’être fait seul et ne pas avoir besoin des autres. Mais « ce qui vous relève, ce qui vous aide à combattre votre part d’ombre », n’est-ce pas » la part de lumière » qui est aussi en vous, en chacun, bref, en l’homme. Pourquoi avez-vous besoin de croire que l’homme n’est que noirceur?
» avec tous les hommes de bonne volonté, nous persévérons dans la construction du monde meilleur et plus heureux que Dieu suscite, dans un monde qui ne saurait nous désespérer « .
Dieu suscite et heureusement, l’être humain a sa part à faire.
» Jésus a, dit-on, crié « lève-toi et marche » et remis debout un homme immobilisé pourtant par une paralysie qui semblait insurpassable. »
La Parole dite, mais aussi, le fait de se lever – sa part humaine à faire pour pouvoir ensuite, continuer, être « remis debout ».
» Cette parole d’espérance retentit toujours à nouveau profondément dans nos cœurs comme un souffle de vie qui renouvelle notre dynamisme « .
Le souffle divin qui propulse vers autre chose, vers plus, que les petites vies à mesure humaine, qui, trop souvent nous « conviennent » suffisamment, chéries qu’elles sont dans leur petitesse !!
« Ce que nous croyons posséder, nous possède », alors que l’Eternel nous rend Libres.
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Daniel vous ne croyez pas en vous alors qui vous pousse à faire certaines actions indépendamment de votre volonté?
Si une force intérieure ne nous boosté pas combien de fois aurions-nous lâché prise dans l’adversité.
Ce que nous appelons nôtre Ame nous pousse souvent à la compassion envers nos semblables et à faire le bien aussi souvent que l’on peut , mais souvent notre EGO nous empêche de voir la vrai réalité pour comprendre les événements absurdes de notre monde. Mais nous gardons toujours l’espoir qui est au fond de nous.