La pensée de Dieu n’et pas accessible directement. Ce sont les hommes qui disent la pensée de Dieu.
Pour dire les choses autrement, certes la présence secrète et muette de Dieu fait monter dans nos cœurs le Dynamisme créateur du Saint-Esprit. Mais ensuite ce sont les hommes qui en rendent compte en disant ce qu’ils pensent être la pensée de Dieu, dans le langage, le vocabulaire, la culture de leur époque.
Au temps du Nouveau Testament, le vocabulaire disponible était « Agneau de Dieu », « Fils de Dieu », « Serviteur souffrant », « Fils de l’Homme ». Mais si Jésus était venu au 21e siècle en France, ses disciples auraient évidemment employé un autre langage !
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Encore faudrait-il que Dieu…ait une pensée! et que Dieu il y est! Si Dieu est, il me semble qu’il est au coeur de l’homme et ce que l’homme appelle « Parole de Dieu » c’est sa propre parole…Il me semble que les anciens prophètes n’étaient pas dupes de ce qu’ils disaient, lorsqu’ils déclaraient par exemple: « J’ai horreur de la fumée de vos sacrifices, faites droit au pauvre, à l’exilé … c’est ce qui me plaît, dit le Seigneur. » Attribuer leurs paroles à la volonté de Dieu c’était un moyen de faire que le peuple les reçoive avec « la crainte de Dieu » c’est -à-dire, les prenne au sérieux, non? En même temps, ils ont au fil des siècles, affiné, si je puis dire, leur « compréhension » ou leur « image » ou leur « imagination » de « Dieu », bonne sans doute pour l’humanité. Mais aujourd’hui, devrait-on avoir besoin de ce langage? A-t-on besoin de croire que ce qui est bon, en l’homme, lui vient d’ailleurs? Le fait que la solidarité,la protection du faible, la reconnaissance de la dignité de chacun, le souci de donner à chacun la place à laquelle il peut prétendre soient des valeurs largement sécularisées, partagées bien au-delà des chrétiens,tout cela ne signifie-t-il pas que le message biblique, notamment à partir de Jésus, et ensuite des premières communautés chrétiennes, a réussi bon an mal an à s’imposer?
Peut-être, pourrait-on dire que,
Si on le considère comme étant :
« Ultime en connaissance de la Vie ».
Il ferait partie des philosophes existentiels, enseignant telle la philosophie antique, marchant (comme Il le faisait par ailleurs), sur les chemins, les siens en Israël, et les nôtres pour notre vie.