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À propos Évangile et liberté

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16 commentaires

  1. Que peut-on faire de cela?

    1)Simplement s’en amuser?

    2)En conclure l’insouciance de ces élèves qui recopient mal ce que le professeur écrit au tableau?ou l’incurie du professeur qui dicte ses consignes pensant que l’élève est assez grand pour les écrire correctement?

    3)Incriminer ces parents qui font autant de fautes que leurs enfants ,car ils avaient eux aussi l’école ou les livres en horreur, ou tout simplement car ils n’ont pas envie de réfléchir au sens de ce qu’ils écrivent?

    Que sais-je encore!

    En tout cas, je ne sais pas si les saintes ne se déplacent pas quand elles sont enceintes…mais peut-être certains ont-ils de la difficulté à déplacer leur compréhension du concept de « vierge enceinte » concernant Marie! Quant au livre qui ressuscite en revenant à Mme B.,après être resté lettre morte entre les mains de l’élève, c’est un peu attristant, mais cela prouve qu’il est vivant!

  2. Ah! j’avais oublié dans mon précédent mail « calice au pays des merveilles ». Evidemment c’est déjà extraordinaire que le corps et le sang ressuscitent, alors si en plus le calice ressuscite…

  3. Puisqu’il est question d' »Alice au pays des merveilles », je me rappelle ceci. A un moment, l’héroïne se demande si les mots veulent dire la même chose quand on les change de place (« Les chats mangent les souris; » « Les souris mangent les chats »). Je me poserai alors cette question.: »Ce pain est mon corps, ce vin est mon sang, » est-ce la même chose que « Mon corps est ce pain, mon sang est ce vin »? Il me semble que dans le 2ème cas on a clairement affaire à une métaphore.Or le texte grec, il me semble, n’exclut pas cette deuxième traduction…A ce moment-là, les paroles de Jésus signifieraient que sa vie(son corps, son sang) est nourriture pour nous c’est-à-dire enseignement (la nourriture est dès l’A.T. métaphore de l’enseignement puisqu’il faut bien mâcher la thora; Jésus est la nouvelle Thora).

  4. « L’Eternel est notre Dieu, l’Eternel est un ». Mais alors, qui rallume ?

  5. Je cherche vainement comment rattacher Dt 6,4 au mel qui a précédé cette citation . La minuscule clé d’or d’Alice a fini par trouver la serrure dans laquelle elle entrait, ce qui lui fit dire, ce me semble, que presque rien (presque!) n’est impossible. Mais moi je ne comprends pas: qui rallume quoi? En général on rallume, si besoin, ce qui s’est éteint. Dois-je craindre de me faire exterminer de la surface de la terre? Je me garderais bien cependant de mettre le Seigneur Dieu à l’épreuve… (Dt 6,15-16)

  6. pasteurwoody :

    « L’Eternel est notre Dieu, l’Eternel est un ». Mais alors, qui rallume ?

    Angevine :

    « En général on rallume, si besoin, ce qui s’est éteint » .

    Pourquoi la réponse ne serait -t-elle pas donnée dans : « l’Eternel est un » ?

    « Mais moi je ne comprends pas : qui rallume quoi? »

    Peut-être ceux qui sont la lumière du monde ? ?

  7. Merci M-Alicia d’avoir pris la peine de tenter de m’éclairer. Cependant cela ne répond pas à mon interrogation: Je ne comprends pas ce qu’a voulu dire le pasteur Woody. Il n’était pas question de rallumer quoi que ce soit dans le mel qui précède sa réponse. Alors, qu’il veuille bien m’excuser, je trouve que cela vient « comme un cheveu sur la soupe ». Je veux bien estimer que je ne suis pas à la hauteur pour comprendre…Alors qu’il m’explique ce qu’il a voulu dire! Au cas où il le ferait je l’en remercie par avance.

  8. C’est une question d’oralité : « l’Eternel est un », à l’oral, cela donne « l’Eternel éteint », à condition de faire les liaisons, cela va de soi.

    Mais cela n’enlève rien aux qualités d’interprétation que vous avez développé l’une et l’autre.

    Quel rapport avec la choucroute, me direz-vous ? les perles des collégiens, au départ. Sourire

  9. Ah!.. et à condition de prononcer le (ein) comme le (un), ce qui se fait certes couramment (et provoque du coup certaines confusions, même chez des personnes qui font profession d’écrire; entre « emprunt » et « empreint » par exemple!) mais ce n’est pas conforme à la prononciation académique…Cela dit, merci pour votre humour, qui dans le cas présent est une illustration du fait que la Parole est faite pour être entendue plutôt que lue!

  10. Ainsi, iI était aussi possible de dire :

    « l’Eternel – est teint », mais de quelle couleur ?

    …..

  11. Le théologien américain James Cone affirmait : Dieu est noir !

  12. Comme l’humour ? Afin que tous soient teints, en-fans de lumière – noire.

  13. On peut aussi rencontrer l’Eternel en boîte de nuit, en effet. Sourire

  14. Suis-je en devoir d’assumer la suite ?

    La conclusion de votre interprétation, Monsieur le Pasteur Woody, est très intéressante : le fait que Dieu se laisse trouver ainsi. Ne pensez-vous pas ?

  15. Et une conclusion (parmi d’ autres…) de cet échange est qu’il se pourrait tout simplement que « Dieu » se révèle dans le langage…qui permet l’échange. N’est-il pas réjouissant que cet échange soit parti de quelques erreurs ou étourderies de collégiens peu concernés par ce qu’ils font?

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