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En Norvège récemment, l’autofiction de Knausgaard s’est écoulée à plus de 500 000 exemplaires dans un pays qui compte à peine plus de cinq millions d’habitants. À chaque sortie d’un nouveau volume, le phénomène était tel que certains prenaient congé pour le lire. Dimitri Andronicos propose une analyse de ce succès.

La campagne présidentielle est l’occasion de constater que les thèmes habituellement portés par l’extrême droite gagnent du terrain. Le pasteur Christophe Cousinié nous propose une voie d’engagement qui relève de la posture prophétique.

Féminisme et islam sont à première vue, aujourd’hui, plutôt antinomiques. Micheline Bochet-Le Milon tente avec lucidité d’apporter un éclairage différent à ce sujet, en évoquant en particulier le cas du Maroc.

Il a beaucoup été question du « monde d’après » durant l’épidémie de Sars-Cov2. Louis Pernot nous propose une réflexion sur cette expression.

En automne 1519, quelque six mois après son arrivée à Zurich, le futur réformateur Zwingli est tombé malade de la peste, mais en a réchappé. Sitôt après avoir retrouvé la santé, il a composé (paroles et musique) un « Pestlied » dont Bernard Reymond nous propose la première traduction française à l’occasion de l’épidémie de Covid19.

Créée aux Etats-Unis en 1863, en pleine guerre de Sécession, l’Église adventiste du septième jour a pris position contre l’esclavage, pour la non-combattance dans la guerre et pour l’obtention de la liberté de respecter le jour de culte, le sabbat. Deux associations adventistes, l’une américaine créée en 1893 et l’autre, française, créée en 1946 par le docteur Nussbaum, luttent pour le respect de la liberté religieuse.

Le mardi 16 avril 2019 à 20 h 30, au Temple de Palaiseau, le Professeur Laurent Gagnebin a abordé l’athéisme d’Albert Camus. C’est cette question qu’il avait étudiée dans ses critiques littéraires rassemblées dans L’athéisme nous interroge, ouvrage où il défend la nécessité d’un dialogue ...

Le christianisme établit un lien étroit entre vérité et amour : l’amour rend vrai et le vrai, quand l’amour ne l’accompagne pas, est du sel qui perd sa saveur. En politique, on ne parle pas d’amour, mais, selon la devise républicaine, ...

Malek Chebel, né en 1953, musulman libéral d’origine algérienne, anthropologue des religions, spécialiste du monde arabe et de l’islam, proche de la pensée soufie, est mort le 12 novembre 2016. Il avait, à notre demande, accepté avec chaleur de publier deux articles dans Évangile et liberté en avril 2004 et en août/septembre 2005. C’est le premier de ces textes, paru sous forme d’une « carte blanche », que nous publions à nouveau ici. Il l’avait consacré à cette affirmation, pour lui magnifique et qu’il faisait sienne : « L’homme est une espérance de Dieu » (pasteur Charles Wagner, 1852-1918). On reste frappé par l’actualité de ces lignes d’un ami, très cher, de notre protestantisme libéral.