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Numéro 224
Décembre 2008
( sommaire )

Célébrer

À l’approche de Noël, Raphaël Picon montre ici que la fête est une résistance à la désespérance et au temps qui passe, à la routine et au poids des contraintes sociales, à l’insignifiance et au sentiment de l’absurde.

La fête

Si la fête est un événement individuel ou collectif marqué dans le temps, elle renvoie aussi à un état d’esprit, à une disposition émotionnelle. Cette dualité confère à la fête un caractère ambivalent. Fêter un événement et être soi-même en fête ne coïncident pas toujours. Si nous pouvons mettre en spectacle des signes extérieurs de joie et de bonheur, ceux-ci nous habitent-ils réellement ? Cette ambivalence renforce l’aspect potentiellement factice de la fête. Quand tous les éléments seraient réunis pour garantir le succès d’une fête, celui-ci ne serait pas encore assuré. À l’instar d’une grâce, la fête ne se commande pas intégralement ; elle échappe à toute prévision et à tout calcul, elle survient alors indépendamment de nous... feuille

Raphaël Picon

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