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Numéro 174 - février 2004
(ce numéro est intégralement en ligne)

Sommaire & Résumés ( : permet d'aller au corps de l'article)

Éditorial

L'Inattendu, par Laurent Gagnebin

Questionner

Protestantisme libéral et théologie naturelle, par Pierre-Jean Ruff

Comment connaissons-nous Dieu ? À cette question, on a proposé deux grandes réponses. Pour la première, nos moyens naturels (intelligence, intuition, sentiment) permettent de découvrir Dieu ; on parle alors de théologie naturelle. Pour la deuxième, Dieu dit qui il est et ce qu’il fait dans la Bible. Il faut donc avoir recours à elle.

Pierre-Jean Ruff estime que ces deux réponses ne sont pas incompatibles: le protestantisme libéral les associe.

Débattre

Malaise pastoral... Au seuil d'une réforme ?, par Vincens Hubac

Les travaux autour des synodes régionaux et du synode national révèlent un « malaise » pastoral. Air du temps, signe de dysfonctionnement, réformes à faire... Bien des questions se posent à ce sujet.

Billet

Sainte Laïcité, sauvez notre République, par Jean-Marie de Bourqueney

Ces mots qu'on n'aime pas

Syncrétisme, par André Gounelle

Dieu et les animaux

Priez pour les animaux, par Laurent Gagnebin

Bible

Une nouvelle édition de la TOB, par Henri Persoz

Le Pentateuque nouveau est arrivé, dans la Traduction Œcuménique de la Bible (TOB). Le texte biblique est inchangé. Mais les introductions et les notes de bas de page sont refaites. Ce nouvel ouvrage est indispensable pour comprendre les progrès de la recherche biblique.

Commenter

Tentation de Jésus ou tentation de l'homme?, par Jean-François Breyne

Le récit de la tentation est un texte « mode d’emploi ». De sa bonne compréhension dépend toute notre lecture de l’Évangile.

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Dossier : Violence

Jésus et la violence, par Claude Schwab

La violence du discours théologique, par Raphaël Picon

Violence… Le sujet est bien dans l’air du temps. On pense d’abord à la violence physique « ordinaire », celle que l’on voit à chaque journal télévisé : violence dans la rue lors d’émeutes, de grèves dures, d’occupations d’usines ou d’églises, violence institutionnelle des guerres plus ou moins lointaines auxquelles nous assistons presque chaque jour en direct ; mais aussi, de façon plus discrète et moins médiatisée, violence exercée à l’intérieur des familles, souvent contre les femmes ou les enfants par des maris et des pères.

Face à ces images, Jésus de Nazareth apparaît bien souvent comme un modèle de non-violence. Il est celui qui recommande de tendre l’autre joue, celui qui nous demande d’aimer notre prochain, et même nos ennemis, envers et contre tout. Pourtant, la vie de Jésus lui-même n’est pas exempte de violence, loin de là. Non seulement violence subie lors de sa passion bien sûr, mais aussi violence exercée sur son entourage. On se rappelle alors surtout la colère de Jésus chassant les marchands du temple. Cet exemple n’est pas le seul.

Nous trouvons dans le présent dossier deux réflexions sur ce sujet.

Claude Schwab, pasteur dans le Canton de Vaud et formateur d’enseignants, bouscule d’abord un peu nos certitudes en choisissant de nous parler ici de « Jésus et la violence ». Il rappelle les situations violentes racontées dans les évangiles et qui ont parsemé la vie de Jésus, comme victime ou comme auteur de violences. Il nous amène à comprendre que ce qui importe, plus que la violence dans la vie de Jésus, c’est la façon dont il a assumé et affronté sa propre violence pour arriver finalement à la maîtriser. Claude Schwab tire de cette réflexion des leçons pour notre propre existence, aujourd’hui.

Ce texte est l’intervention orale de Claude Schwab aux journées du protestantisme libéral à Agde, en octobre 2003.

Dans une autre intervention, Raphaël Picon nous rappelle que la violence n’est pas toujours et seulement physique. On peut aussi exercer une violence par le seul langage et, en particulier, le discours théologique peut être violent.

On trouvera également un écho à ce deuxième texte dans la méditation de Florence Taubmann sur le Psaume 2 et «J’en veux à mes parents» sous la plume de Jean-Paul Sauzède.

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En Bref

Dans le monde et dans les Églises, par Claudine Castelnau

Méditer

Le Seigneur m'a dit: Tu es mon fils, par Florence Taubmann

Rencontrer

F.D.E. Schleiermacher, par Bernard Reymond

Au début du xixe siècle, Schleiermacher dans son ouvrage « De la religion » montre que la religion relève essentiellement de l’intuition ou du sentiment, et non de la raison. Bernard Reymond a entrepris une nouvelle traduction de ce livre qu’il nous présente ici avec son auteur, qui a ouvert la voie au protestantisme libéral.

Retrouver

Hirsch-Tillich: un débat sur Hitler, par André Gounelle

Il y a 70 ans, en 1934, deux théologiens protestants allemands, Hirsch et Tillich, polémiquent à propos de Hitler. L’article suivant évoque cette querelle. Pour une analyse plus détaillée, voir P. Tillich, Ecrits contre les nazis, Cerf, 1994 et l’article d’André Gounelle dans la Revue d’Histoire et de Philosophie religieuses, 1994/4.

Regarder, Écouter, Lire

Livre : Michel Taubmann: «Femmes de prêtres»
Disque : Cédric Burgelin: « Rhapsodies»
Livre : Alain Houziaux et alii: « Peut-on faire le bonheur de ses enfants?»
Danse: à Francine Lancelot
Cinéma: «L'île nue»

Vivre

J'en veux à mes parents, par Jean-Paul Sauzède

Tribune Libre

Libéralisme ou parti libéral?, par Louis Schweitzer.

Courrier des Lecteurs

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Citation

de Paul Tillich "Théologie systématique. Deuxième partie : l'être et Dieu"

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