logo d'Évangile et Liberté

Archives

( liste des articles archivés)

Textes liturgiques

Élargis notre prière

De nos pensées et de nos mots, de nos gestes et de nos silences montent le cri des hommes et la détresse et la bonté, et aussi les murmures des voix que l’on oublie.

Quand la joie des commencements s’effrite sur la route, quand le courage nous manque pour des marches nouvelles, Seigneur Dieu, fais-nous espérer sans retour, et aller aussi loin qu’entraîne ton amour. Élargis l’espace de nos vies pour être tes témoins. Élargis notre prière aux dimensions du monde.

Nous te demandons d’avoir un cœur assez désintéressé de lui-même pour que beaucoup puissent y trouver leur place.

Ne m'oublie pas sur le tard

Seigneur, si j’atteinds l’âge de la vieillesse,

ne m’abandonne pas à ma faiblesse,

ne méprise pas mes cheveux blancs !

Ne perds pas celui qui s’en va,

n’affaisse pas celui qui est voûté,

n’abaisse pas celui qui est humilié.

N’accable pas celui qui titube,

qu’il ne demeure pas sans soin celui qui souffre.

Que la barque de mon âme ne soit pas agitée, que la longue attente ne détruise pas l’espérance,

que la mémoire de l’intelligence ne soit pas ôtée !

Voilà ce que je t’implore, ô très Compatissant :

ne m’oublie pas sur le tard.

C’est toi qui m’as guidé et m’as sauvé;

tire-moi de même, ô Seigneur,

des doutes et des perplexités dont j’ai peur.

Grégoire de Narck (944-1010)
Communiqué par le pasteur Hugé, Tournai

Confession de foi

- Je crois en Dieu

parce que Dieu nous a créé à son image et parce qu’Il a placé sa confiance en nous.

- Je crois en Dieu

parce qu’Il est le Dieu fidèle malgré nos abandons et nos trahisons,

parce qu’Il est le Dieu de la paix malgré nos violences et nos guerres.

- Je crois en Dieu

parce qu’Il est Dieu de la Justice malgré nos égoïsmes,

parce qu’Il s’exprime dans la tendresse, l’accueil, la joie, le partage.

- Je crois en Dieu qui s’est dit par les prophètes et que le Christ a révélé.

- Je crois en ce Dieu d’amour qui me parle d’un Royaume de fraternité riche de diversité, d’émotion, d’espérance et de liberté qui communique son Esprit.

- Je crois en Dieu

fort de sa faiblesse, proche du monde, qui nous accompagne dans nos peines et nous appelle à la vie.

- Je crois en Dieu

A son message dans l’Écriture, à son action dans notre monde, aux signes de sa présence. Amen

Vincens HUBAC

Je dédie ce poème à ceux qui ont souffert

à tous ceux qui sont nés sans qu’on les ait voulus

à tous ceux qui ont grandi dans un foyer éteint

à tous ceux qui ont frappé des portes verrouillées

à tous ceux qui s’embarquent sans un regard d’ami

à tous ceux qui ont ramé des naufrages sans fin

à tous ceux qui ont semé sans espoir de moisson

à tous ceux qui ont aimé sans entendre un écho

à tous ceux qui ont porté le poids d’un lourd secret

à tous ceux qui se sont tus au mépris des souffrances

à tous ceux qui ont souffert par manque de paroles

à tous ceux qui sans paroles ont su donner leur vie

à tous ceux qui ont vécu sans laisser une trace

à tous ceux-là et à bien d’autres, je dis : «SALUT !»

Henri LINDEGAARD

La Liberté

La liberté n’est pas un résultat.

Elle est une tension,

un vouloir, un devenir,

une création permanente.

On n’est jamais libre :

on se libère.

La liberté fait de nous

des hommes de combat :

des échecs, des victoires,

de grands élans généreux,

d’immenses lassitudes ;

tantôt des cris de joie

et tantôt des sanglots.

Jacques Leclercq

L’autre

Une vie sans l’autre est une vie morte.

Une vie avec l’autre est une vie heureuse.

Vivre, c’est vivre avec l’autre.

Impossible d’éviter d’entendre ces mots :

“Tu aimeras ton prochain comme toi-même.”

Le prochain me côtoie, de près ou de loin.

Quand je feins de ne pas le voir, il me fixe.

Il est là, il reçoit les échos de ma vie.

Cela n’est que le retentissement de :

“Tu aimeras ton prochain comme toi-même.”

Et comme il (elle) est là, et que je le sais,

Je demande à Jésus de me le (la) faire connaître.

Faire que sa vie devienne aussi ma préoccupation.

Ainsi, je réponds à ce mot d’ordre :

“Tu aimeras ton prochain comme toi-même.”

Y-a-t-il un riche ? Y-a-t-il un pauvre ?

Nous sommes tous riches et pauvres à la fois.

Il n’y a de richesses que dans la mise en commun de nos richesses et de nos pauvretés.

Voilà comment nous expérimentons le :

“Tu aimeras ton prochain comme toi-même.”

Joseph SITA (missions)

Éducation et éducateurs

L’éducation est une chose tout à fait admirable, mais il est bon de se rappeler de temps en temps que rien de ce qui mérite d’être su, ne s’enseigne.

Oscar WILDE

Au bout

Au bout de la route, il n’y a pas la route,

mais le terme du pèlerinage.

Au bout de l’ascension, il n’y a pas l’ascension,

mais le sommet.

Au bout de la nuit, il n’y a pas la nuit, mais l’aurore.

Au bout de l’hiver, il n’y a pas l’hiver,

mais le printemps.

Au bout de la mort, il n’y a pas la mort, mais la vie.

Au bout du désespoir, il n’y a pas le désespoir,

mais l’espérance.

Au bout de l’humanité, il n’y a pas l’homme,

mais Dieu.

Joseph FOLLIET

haut


Accueil

Pour s'abonner

Rédaction

Soumettre un article

Évangile & liberté

Courrier des lecteurs

Ouverture et actualité

Vos questions

Événements

Liens sur le www

Liste des numéros

Index des auteurs

dernier N° complet


Vous pouvez nous écrire vos remarques, vos encouragements, vos questions