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  Au synode national de 1872, un délégué écrivait une lettre au synode en faisant le constat suivant : « La conséquence de la disparition de la vie chrétienne est que l’Église a perdu sa raison d’être, et qu’elle tombe ...

  Le mot « synode » vient du grec et on en discute la signification exacte. Désigne-t-il « ceux qui marchent ensemble, sur une même route » ou « ceux qui franchissent la même porte pour se retrouver ensemble dans ...

« Chez les protestants, la notion d’Église a la réputation d’être difficile à bien démêler », écrit André Gounelle en tête de son chapitre sur ce thème dans sa remarquable Théologie du protestantisme (Paris, van Dieren, 2021, p. 239), et ...

réédition • souscription « Je me sens concerné par la mort de Dieu en tant qu’elle est le problème qui s’impose aujourd’hui à la pensée chrétienne ; par contre, je ne l’accepte nullement comme solution. […] Vers quels horizons se ...

Toi, le passant, l’inattendu Je m’attendais à te retrouver méconnaissable Et tu me surprends : je reconnais comme tu m’étonnas dès l’aube. Dessine-moi s’il te plaît la silhouette de ton absent et ses gestes de présence. Griffonne-moi ses tracés de ...

Pour être sauvé, il faut être dans une situation malséante. Un maître-nageur va me sauver de la noyade. Un sauveteur en montagne d’une mort tragique par le froid. Mais également un professeur extraordinaire, qui me sauvera de l’échec scolaire, ou ...

Paul Tillich (1886-1965) est un des principaux théologiens protestants du siècle dernier. Il s’est plus particulièrement fait connaître par sa Théologie de la culture établissant des ponts avec différents aspects de cette dernière (la philosophie, les arts, la psychologie, les autres religions, la science, la société, par exemple). Sa méthode de corrélation exprime ce refus des cloisonnements et culmine dans une vision de l’Être nouveau en Christ.

  On a du mal à l’imaginer aujourd’hui, mais il n’y a pas si longtemps, même entre protestants, on ne pouvait pas célébrer la Cène ensemble ni inviter un prédicateur venant d’une autre Église. Encore 450 ans après les disputes ...

Présenté comme un échec ecclésiastique, le Synode de 1872 qui devait être celui d’une réunification des Réformés français a au contraire signifié la désunion entre orthodoxes et libéraux. Mais ce Synode n’en représente pas moins une étape fondamentale dans la construction d’une pluralité théologique française. Dans le cadre de cette construction, on peut signaler, parmi bien d’autres, le rôle qu’un christianisme pratique et social a joué en dépassant des antagonismes et cela dans une perspective œcuménique et universelle.

  En 2013 les deux Églises, réformée et évangélique luthérienne tenaient à Lyon le premier Synode de l’Église unie qu’elles venaient de constituer, l’Église protestante unie de France (EPUdF). Un symbole fort choisi à proximité de la confluence du Rhône ...