Évangile et Liberté Penser, critiquer et croire en toute liberté
Le pasteur Alain Arnoux écrit dans le bulletin des paroisses de Dieulefit, Bourdeaux et La Valdaine, dans la Drôme :
[…] Je comprends parfaitement que des personnes soient attristées, consternées, choquées par cette décision du synode, et j’entends quand elles le disent avec tristesse et douleur. Mais ce que je ne peux pas accepter, ce sont les accusations d’infidélité ou d’apostasie, de trahison de la foi ou des ancêtres, de complicité avec le « péché », ni les appels à quitter cette Église ou à lui couper les vivres, encore moins les insultes et les menaces de punition divine, que prononcent d’autres personnes.Je trouve infiniment grave et scandaleux de penser et de dire que d’autres chrétiens cherchent à être systématiquement infidèles à l’évangile et à la volonté de Dieu quand ils disent ou font quelque chose avec quoi on n’est pas d’accord, alors qu’ils n’ont pas fait semblant de se mettre à l’écoute des Écritures, de prier et de réfléchir longuement et durement pour y parvenir. […]
Je trouve plus d’Évangile dans le souci de manifester l’accueil du Dieu de Jésus-Christ à tous, quitte à « brader la bénédiction », que dans les hurlements de rage, dans les accusations, les malédictions, les condamnations prononcées au nom de la pureté de l’Évangile.
A ceux-là je pourrais montrer beaucoup plus de textes bibliques qui condamnent leur manière de s’exprimer qu’il n’y en a pour condamner l’homosexualité.
Jésus-Christ n’est pas venu nous apporter la mauvaise nouvelle de notre péché et de notre condamnation, mais la bonne nouvelle de l’amour sans condition de Dieu et de son « oui » sur chacun de nous.
Et il a montré que Dieu est du côté de ceux que les gens pieux condamnaient et rejetaient et non du côté de ceux qui condamnaient, méprisaient, et rejetaient au nom de la pureté de la foi et du peuple de Dieu.
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Amour inconditionnel ?
J’ai été frappé récemment à la lecture de Jean 15 par le nombre de « si » qui exprime le conditionnel Non ?
la formule « amour inconditionnel » est séduisante, mais en réalité il y a beaucoup de « si ». Publicité abusive!
Jugeons mais ne condamnons pas, en terme éthique jugeons (c’est à dire le droit d’avoir ses idées, de défendre ses opinions) mais ne condamnons pas (c’est à dire respecter le droit à la différence).
N’oublions pas que nous sommes « tous pêcheurs », et moi même le premier, et c’est par la grâce qui nous justifie (l’amour inconditionnel de Dieu qui ne nous condamne pas en premier) que nous ne devons pas condamner nos frères et sœurs en Christ et en humanité.
Le serviteur n’est pas plus grand que le maître.
Si pour reprendre les paroles de Paul, l’homosexualité doit être comprise comme une abomination, alors
Dieu seul juge fera se qu’il faudra !
Même si je ne partage pas homosexualité, je ne condamne pas, c’est à dire qu’à défaut d’une acceptation de cœur, je ne m’opposerai pas à titre personnel au nom de la grâce à une bénédiction de 2 personnes de même sexe.
Merci à Alain Arnoux qui pendant quelques temps (trop courts) fut au comité Evangile et Liberté !
nous protestants, nous revendiquons notre liberté d’interprétation personnelle de notre livre sacré. Nous revendiquons également le droit à chacun de lire le Livre à sa façon et nous la respectons.
Mais nous protestant ce que nous refusons, c’est le dogme de l’institution. Elle n’est pas là pour nous dire ce que l’on doit penser. elle est là pour nous aider à cheminer dans notre Foi.
Alors, bénir ou ne pas bénir les couples homosexuels. A chacun sa conviction et son regard. L’Institution (le Synode) n’avait rien à faire dans cette galère et n’avait pas à prendre position!
le mariage est une institution laique donnée au début à l’église chrétienne seule administration sériuse.Jésus n’a jamais connu le mariage tel que nous le connaisons.
J’accompagne des jeunes pour le mariage .Ils se marie pour avoir le même nom pour avoir des prêts pour la tradition pour faire comme les autres.
La réflexion laique d’un coté et religieuse de l’autre aurait été de redéfinir le mariage.
Et en conclusion les églises devraient abandonner la notion de mariage et se concentrer sur le message de Jesus et de ne pas s’occuper des affaires politiques « laisse à Dieu ce qui est Dieu et à César ce qui est à César »
tout à fait d’accord