Guylène Dubois, assistante à la rédaction d’Evangile et liberté, reçoit Ghislain Warterlot et Dominique Hernandez dans l’émission de novembre sur Fréquence Protestante
Violence et religion
Ghislain Waterlot, théologien et philosophe, Professeur de philosophie et éthique à la faculté de théologie de Genève. Il était intervenant aux journées Évangile et liberté 2014
« Si Dieu est Amour, il devrait combler de bienveillance le cœur de celui qui l’accueille, or ce n’est pas tout à fait comme cela que ça se passe. »
La mystique, qui offre une expérience de la présence de Dieu, peut provoquer de la violence qui vient de notre condition de créature : chaque être humain est comme un centre qui rapporte tout à lui-même. Madame Guyon et Simone Veil ont développé le concept de « moi propriétaire » pour décrire ce phénomène visible même dans l’amour.
Le mystique accepte le travail de sape de Dieu qui nous permet d’en finir avec le moi propriétaire et d’envisager le bonheur autrement que sous la forme d’un état stable.
Le Décalogue
Dominique Hernandez, théologienne et pasteur dans la vallée de Chevreuse
Dominique Hernandez a écrit dans le numéro de novembre d’Evangile et liberté un commentaire du début du Décalogue. Liberté en dix paroles et trois mots sont une meilleure manière de dire ce qu’est ce texte d’Exode que « commandements ». Ces paroles sont des promesses. Le « Je » divin s’adresse à un « Tu » pour le sortir de l’esclavage, pour l’avertir des risques de la liberté et l’orienter vers un « prochain ». Ce sont ces paroles que Jésus incarne dans toutes ses rencontres où il fait preuve d’une infinie liberté, passant outre les frontières.
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