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Hommage à l’harmonium

La première moitié du XIXe siècle a vu l’invention de nombreux instruments populaires. Certains subsistent encore de nos jours : les saxophones, l’accordéon, le tuba, le bugle et l’harmonium. Inventé de 1842 à 1848 à Paris par Alexandre Debain, l’harmonium fut, à l’origine, conçu comme un instrument de… salon ; mais très vite il trouva refuge dans les églises et les temples qui n’avaient pas les moyens financiers de se doter d’un orgue. Là, il devint le domestique à tout faire, accompagnant les assemblées de fidèles ou le soliste local qui s’adonnait au violon ou à la clarinette, ou bien encore jouant en soliste pendant les moments de recueillement. Bien qu’il manquât de puissance, l’instrument possédait trois qualités fort recherchées : il permettait de transposer en faisant coulisser le clavier, ce qui était très utile aux joueurs inexpérimentés ; il ne se désaccordait pas, le son étant produit par des lamelles ou des anches libres ; il pouvait réaliser des crescendos et des diminuendos selon qu’on pédalait plus ou moins fort en jouant. Aujourd’hui, les harmoniums ne servent plus, ils ont été remplacés par des appareils plus ou moins électroniques. C’est pour rendre hommage à l’harmonium que Calliope a réuni des oeuvres originellement écrites pour ce modeste serviteur, sous le Second Empire, qui fut son âge d’or. On retrouvera les signatures de Guilmant, Franck, Gounod, Offenbach ou Lefébure-Wély, et pour éviter la monotonie, l’harmonium est souvent associé à d’autres instruments.

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À propos Alain Bonnard

Alain.Bonnard@evangile-et-liberte.net'
Compositeur, Vichy

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